Dans notre civilisation judéo-chrétienne, les stratégies d’évitement de l’effort sont jugées comme répréhensibles. La paresse constitue même un péché capital, c'est-à-dire qu’il est probable que cet après-midi passé sur le canapé à regarder des dvd de séries américaines sans avoir fait la vaisselle et en vous empifrant de glace Häagen-Dazs à la fraise puisse vous mener tout droit en enfer et peut être même doublement si vous ne vous calmez pas un peu sur la glace Häagen-Dazs à la fraise.
On dira d’un enfant qui n’a pas des bonnes notes à l’école qu’il est fainéant, renonçant ainsi à la faire progresser. « C’est dans ses gênes on y peut rien laissons le tranquille il est bon pour une éternité de chaudrons et de marmites. On a plus qu’a le laisser se goinfrer de glace Häagen-dazs à la fraise* ».
Pourtant la paresse peut s’assimiler à une recherche d’optimisation d’un effort pour obtenir un résultat ce que j’aurais tendance à considérer comme un signe d’intelligence.
Dans une recherche d’optimisation de mon effort donc, le prochain billet qui sera publié sur ce blog a été écrit par Monsieur Type, énigmatique lecteur/commentateur de ce blog, qui a gentiment accepté de se prêter à ce jeu, me dégageant ainsi un peu de temps pour aller m’empifrer de glace Häagen-Dazs à la fraise.