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23 mai 2007 3 23 /05 /mai /2007 00:00
confiture.jpg On ne sait pas pourquoi mais il y a des jours où l'on accumule les petites défaites sur les choses.

Ca commence au moment du petit-déjeuner quand vous vous apercevez qu'il n'y a plus de beurre et plus de confiture (je n'ai jamais compris pourquoi les plaquettes de beurres et les pots de confiture, bien qu'ayant des contenances très différentes et variables, ont tendance à s'épuiser le même matin).

Plus tard dans le métro vous vous précipitez sur une place assise repérée également quelques secondes plus tôt par un grosse dame qui l'atteindra avant vous et en prendra possession en vous lançant le même sourire que cette petite peste avec qui vous étiez en CE2 qui, pendant les absences de la maitresse, était chargée de marquer au tableau le nom de ceux qui bavardaient au lieu de se concentrer sur la fiche de lecture du jour.

Arrivé au bureau, vous vous engoufrez dans le mauvais ascenseur, celui qui descend, alors que votre bureau se trouve au dixième étage. Un peu plus tard, vous saluez un collègue d'un hochement de tête avant de constater avec horreur que celui ci ne vous a pas vu.

Encore plus tard, dans la soirée, vous prenez un taxi et, comme dans un cauchemard, tous les feux passent au rouge à votre approche.

C'est comme si les objets et les gens s'étaient ligués contre vous dans un espèce de complot mondial.

Il arrive même qu'à la fin d'une journée comme celle là, vous n'ayez pas la moindre idée de chute pour terminer votre billet du jour.

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Jacno - Les objets
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20 mai 2007 7 20 /05 /mai /2007 11:30
boite-sardine.jpgOn ne sait pas pourquoi mais il y a des jours où l'on accumule les petites victoires sur les choses.

Ca commence au petit déjeuner par cette tasse de café qu'on rattrape de justesse alors qu'elle était en train d'être emportée par la manche du peignoir. Ca continue un peu plus tard alors que le métro arrive à la seconde même où l'on pose le pied sur le quai puis qu'une personne décide par hasard d'abandonner cette place assise juste à coté de vous alors que la rame est bondée. En géneral une fois arrivé au bureau, l'ascenseur n'attend que vous (alors que d'habitude il faut patienter des heures) et salut votre arrivée d'un "ding" amical.

Sans même qu'on s'en rende tellement compte, ces moments là nous confèrent une impression d'invincibilité. Du coup on en profite pour accomplir de grandes choses normalement impossibles, comme par exemple se débarasser en achetant le pain de la totalité des pièces jaunes que l'on traîne depuis des semaines au fond de son porte-monnaie, ou bien arrêter un plein d'essence sur un chiffre parfaitement rond.

Pour un peu on serait prêt à commettre l'erreur de s'attaquer à des choses vraiment impossibles, comme supprimer la faim dans le monde, résoudre le conflit israelo-palestinien ou même ouvrir une boite de sardines sans mettre de l'huile partout ou bien faire sourire une serveuse de chez Hippopotamus.

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Radiohead - Lucky
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6 mai 2007 7 06 /05 /mai /2007 16:52
Pendant très longtemps, les épiceries bio m'ont fait un peu peur, au point de ne jamais oser m'aventurer à l'intérieur. Je les trouvais peu attirantes, j'imaginais qu'on y trouvait plein de produits bizarres et peu appétissants vendus sur des étagères en raffiat. Des trucs sans doute bons pour la santé, mais ignobles au goût : de l'huile de foie de morue, de la confiture de navet ou des trucs du genre.

Et puis un jour, on m'a nourri de pouces de tournesol bio et j'ai trouvé ça bon. Depuis je vais souvent faire des courses dans ce petit supermarché bio du haut de la rue de Levis.

La disposition du lieu est conforme à l'image que j'en avais : des rayons exigus un peu en bordel qui ne laissent pas la place au croisement. La fréquentation est assez hétéroclite : des gens normaux, des bobos, et de temps en temps des vieilles hippies en poncho, du genre qui fait macérer des graines de topinambour dans du lait de yach fermenté pour le petit déjeuner.

Je me demande pourquoi les épiceries bio sont si différentes d'aspect des épiceries normales, alors que les produits qui y sont vendus sont à peu près les mêmes sauf que la composition est différente. Je suis arrivé à la conclusion qu'il s'agissait d'un parti pris de marketing.

C'est toujours rigolo les petites différences que l'on trouve dans les supermarchés à travers le monde :

Il est amusant de constater que la France détient le record du monde du nombre de références de yaourts et qu'en Angleterre il ne se vendent qu'à l'unité.

Il est troublant que l'on trouve aux Etats-Unis des linéraires entiers de fromage n'en exposant finalement que trois sortes, qui en plus appartiennent à la même famille et ont le même goût, à savoir le cheddar jaune, le cheddar orange et le cheddar marbré jaune et orange.

Il est inatendu que dans les pharmacies aux Etats-Unis on puisse acheter des chips et des cigarettes ou que dans certaines province du Canada on doivent se procurer la bière ou le vin dans des magasins spécialisés qui ne vendent rien d'autre.

En même temps, pour un américain, il est sans doute tout aussi étonnant de croiser au milieu d'etagères en rafiat des vieilles hippies en poncho, du genre qui fait macérer des graines de topinambour dans du lait de yach fermenté pour le petit-déjeuner.


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Fabien Martin - Riz complet
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17 avril 2007 2 17 /04 /avril /2007 06:46
J'ai toujours aimé les chiffres ronds. Je ne sais pas si c'est le fruit de longues années d'études cartésiennes ou bien le symptôme d'une névrose rampante, mais je trouve ça chouette un chiffre rond.

Plus excitant encore que le chiffre rond est le chiffre symétrique. Je tire moi-même une assez grande fierté d'être né à une date très symétrique, c'est à dire que mon jour et mois de naissance forment avec mon année de naissance une symétrie parfaite.

Mais le nombre sublime, celui qui possède toutes les qualités, est celui qui se compose d'un unique chiffre qui se répète. Etant petit, j'étais excité comme une puce lorsque le compteur de la voiture familiale s'apprétait à afficher des kilométrages parfaits comme 22222 ou 33333. Aujourd'hui encore je ressens comme une satisfaction quand une montre affiche 11:11:11.

Habité par ce goût des chiffres harmonieux, j'ai décidé arbitrairement de fêter par ce billet idiot le 25.000 ème visiteur de ce blog, non sans une certaine déception à l'idée que, sauf erreur de calcul, il n'existe pas de nombre à la fois rond et symétrique, qui aurait fourni l'occasion idéale d'une commémoration absolue.

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Charlotte Gainsbourg - 5:55
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1 avril 2007 7 01 /04 /avril /2007 12:47
J'ai reçu hier matin une lettre recommandée en provenance de l'Ambassade des Etats-Unis à Paris, m'informant que suite à une plainte à mon encontre de l'US Departement of Homeland Security deposée devant le tribunal de Philadelphie (Pennsylvannie)  je fais l'objet d'une inculpation pour complicité passive à la préparation d'actes terroristes portant atteinte à la sécurité intérieure des Etats-Unis d'Amérique.

En gros, on me reproche la publication sur ce blog
  d'un certain nombre de descriptions assez précises (analysées en détail par la NSA) concernant des aéroports américains ou des vols à destination des Etats-Unis qui pourraient être utilisées par d'éventuels terroristes pour préparer de nouveaux attentats du type de ceux du 11 septembre.

L'Administration Américaine
me signifie que je suis convoqué à une audience devant le tribunal de Philadelphie le 12 juillet prochain à 14 heures et m'informe que je risque jusqu'à 600.000 dollars d'amende et deux ans de prison.

La durée de la peine encourue ne rentrant pas dans le cadre des accords d'extradition que nous avons avec les Etats-Unis, je suis libre de me présenter ou pas à l'audience (la bonne nouvelle est qu'on ne viendra pas me chercher ici). Par contre si je ne me présente pas et que je suis condamné (ce qui est probable) je ne pourrai plus mettre les pieds aux Etats-Unis ni dans aucun des pays du Commonwealth sans risquer de me faire cueillir à la sortie de l'avion et de me retrouver à purger une peine aggravée entre les murs d'un établissement pénitentaire quelquepart en Pennsylvanie.

Selon la décision que je prendrai, il est possible que ce blog soit amené à évoluer vers moins d'exotisme, moins d'avions, et développe un charme tout hexagonal. A moins qu'il ne rappelle bientôt l'atmosphère conviviale d'un épisode de prison break.

En attendant  je dors pas super bien moi.

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Etienne Daho - Sur mon cou
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14 mars 2007 3 14 /03 /mars /2007 20:00
J'ai redécouvert, au hasard de la bande originale d'un film vu dernièrement, un vieux titre des années 80 oublié depuis longtemps, dont je me suis rappelé qu'il faisait partie de ma collection de 45 tours.

C'est toujours émouvant de ressortir un 45 tours. Pour un peu, on aurait l'impression de se retrouver assis en tailleur dans sa chambre d'enfant, en train d'enfourner
dans un mange-disque rouge ce disque qu'on venait d'acheter avec son argent de poche chez le disquaire.

C'était chouette les 45 tours.

Un 45 tours c'était pas mal de manutention pour à peine quelques minutes de musique.

Un 45 tours, c'était la garantie d'une merde sur la face B.

Un 45 tours, c'était toujours amusant à voir virevolter dans le juke box après y avoir glissé la pièce de 1 franc qu'on avait eu la permission de garder sur la monnaie du pain. Quelques minutes plus tard, on avait le contrôle de l'atmosphère musicale du bar en sirotant un diabolo grenadine, avec cette impression d'être le maître du monde.

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Andrea - I'm a lover
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10 mars 2007 6 10 /03 /mars /2007 11:05
Je suis, depuis toujours, fasciné par les petites annonces de Libé. Pas celles faisant la promotion de surfaces à aménager proches tous commerces, mais celles de la rubrique "Entre nous", collection de bouteilles à la mer facturées à la ligne.

Je me suis souvent demandé si ce procédé était efficace, si ce couple dont les regards s'étaient croisés dans une rame de métro entre République et Goncourt en 1987, ont effectivement une chance de se retrouver dans la lecture d'un journal vingt ans après.

Parfois je me dis que quand une fille passe une annonce comme ça dans Libé elle doit être noyée de mails le lendemain : des pervers ayant trouvé dans cette annonce la possibilité d'une rencontre facile, des garçons qui étaient dans la rame mais regardaient une autre fille, ou des curieux qui se demandent à quoi ressemble une fille qui lance une bouteille dans les colonnes de Libé.

Et si tout cela n'était qu'une rubrique comme les autres contribuant au succès du journal ?
Et si ces annonces étaient tout simplement écrites à la va-vite par des journalistes stagiaires en revenant de la machine à café ?


J'ai quant à moi le projet de publier une annonce débile qui ne mènerait nulle part, quelquechose comme :

Fevrier 1997, nos regards ne se sont pas croisés dans ce 747 qui revenait de New-York dans lequel ni toi ni moi ne nous trouvions.
J'étais chez moi, devant la télé mais je n'etais pas seul, je portais un survêtement rouge.

Te revoir ?
cetaviondanslequelnousnetionsnilunilautre@yahoo.fr

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Jean-Jacques Goldman - Je voudrais vous revoir

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4 mars 2007 7 04 /03 /mars /2007 10:59

Je me rappelle avoir joué à ce jeu étant petit. Le patatrac c’était un peu comme un mikado à l’envers : on empilait des bonhommes sur un espèce de socle jusqu'à ce que tout s’écroule.

Ces derniers temps, la bibliothèque du couloir de l’entrée et ses environs commençaient à ressembler un peu à un patatrac en fin de partie.

L’impossibilité de retrouver le moindre document sans consacrer une demi-heure à une fouille minutieuse de l’endroit et une amicale pression de mon entourage m’ont poussé à entamer une ambitieuse opération tri et rangement.

C’est inouï le nombre de trucs absolument inutiles que l’on peut garder : le mode d'emploi d'un grille pain, disparu depuis des années, le bon de garantie d'un walkman cassette acheté en 1987, un foultitude de factures de téléphone des dix dernières années ou bien des vieux talons de chéquiers en francs de comptes fermés depuis longtemps.

La plus grande partie de ces trésors est partie à la poubelle, mais j’ai conservé une magnifique collection de petits blocs notes que l’on peut chourer dans les hôtels internationaux. C’est pratique, c’est joli et ça fait des souvenirs, même si laisser un mot à la femme de ménage sur un bloc note du Waldorf Astoria ça fait quand même un peu pétasse.

Je n’ai par contre pas attaqué l’impressionnante collection de savons et gels douche d’hotels qui moisissent dans des cartons à la cave depuis des années dont j'ai déjà parlé ici.

Je suis toujours surpris de l’intérêt que peut générer tout ce qui est gratuit : enfant, j'adorais aller à la foire de Paris ou au salon du Bourget et je prenais un soin méticuleux à arpenter chaque allée dans la quête de kilos de prospectus, poster, stylos, pins, autocollants qui finissaient souvent à la poubelle.

Plus récemment je me suis rendu à un salon professionnel du plastique où les gens faisaient la queue pour ramener des demi boites de cd pas terminées assez semblables à celle que je viens de retrouver dans la bibiothèque.

 

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Girls in Hawaï - Bees and Butterfly

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28 février 2007 3 28 /02 /février /2007 19:53

Hum

Dans notre monde moderne, il y a plein d'endroits où l'on ne sait pas trop  quoi dire. C'est le cas par exemple dans les ascenseurs, les salles d'attente en général ou bien les transports en commun quand ils tombent en panne.

Le plus souvent, on se taît, on laisse s'installer un silence pesant et on attend que ça se passe comme
dans ce minibus de tour opérator qui vous emmène, avec des vacanciers inconnus, de l'aéroport à un hotel club, voyage collectif obligé antichambre d'une semaine de glande au soleil. Le malaise sera le même le lendemain lorsque vous retrouverez les mêmes inconnus pour assister à la présentation des activités et du programme d'excursions, un cocktail coloré à la main.

Comme on est assez mal à l'aise dans ce genre de situation, il arrive qu'on se fasse violence et que l'on entame la conversation coûte que coûte, le plus souvent à l'aide des propos les plus débiles possibles. C'est ainsi qu'à la salle de sport, on lancera en rentrant dans la sauna un "bonjour" aux gens qui transpirent à l'intérieur alors qu'on les a déjà croisés il y a dix minutes sur un tapis roulant et qu'on avait alors pas jugé utile de les saluer. Quelques minutes plus tard on continuera cette conversation passionnante d'un "fait chaud ici".

Et puis il y a les situations dans lesquelles il faut absolument dire quelquechose d'intelligent ou de drôle comme par exemple quand on ouvre la porte du module Eagle et qu'on s'apprète à être le premier homme à fouler le sol de la Lune. Dans un cas comme ça, un "brrr fait pas chaud ici" est peut être un peu léger.


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Louise attaque - Tu dis rien

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22 février 2007 4 22 /02 /février /2007 17:13
L'attente de quelque chose ou de quelqu'un a toujours un petit coté désagréable pour celui qui atttend et un petit coté presque amusant pour celui qui observe celui qui attend.

D'abord c'est toujours rigolo de regarder quelqu'un qui ne fait rien, qui regarde sa montre fréquemment et de plus en plus souvent au fur et à mesure que le temps passe, avant d'accompagner cette vérification machinale d'un soupir, voire d'un petit rire nerveux (ce phénomène s'observe beaucoup sur un quai de gare quand le train est en retard).

Hier soir, alors que j'attendais patiemment Monsieur Type et Mademoiselle Type pour deviser sur le monde autour d'une assiette de raviolis au Fromage chez Arcimboldo, chouette petit italien de la rue Brochant, je me demandais s'il on avait l'air plus ridicule à attendre devant un restaurant en faisant les cent pas ou bien à l'intérieur assis seul à une table.

Que l'on attende quelqu'un ou pas, être attablé seul dans restaurant a toujours quelquechose d'un peu pathétique. Un type seul à une table c'est peut-être quelqu'un qui s'est fait poser un lapin ou bien un représentant de commerce en train de finir sa crème caramel du menu étape, qui repartira demain vers un autre hotel Campanile sur une autre zone industrielle dans une autre ville où il ira rencontrer d'autres clients.

Au restaurant d'entreprise, le midi, quelqu'un de seul à une table est peut être quelqu'un qui n'a pas d'ami et ça c'est assez triste. En plus, le plus souvent ça monopolise la table de quatre à laquelle on se serrait bien assis avec ses propres amis, après avoir par deux fois arpenté la salle du restaurant d'entreprise et fait le constat amer que toutes les tables sont blindées.

Finalement, il n'est pas étonnant qu'un type assez égoiste pour monopoliser à lui tout seul une table de quatre n'ait pas d'amis.

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Carlos - Je préfère manger à la cantine
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