22 février 2007
4
22
/02
/février
/2007
17:13
L'attente de quelque chose ou de quelqu'un a toujours un petit coté désagréable pour celui qui atttend et un petit coté presque amusant pour celui qui observe celui qui attend.
D'abord c'est toujours rigolo de regarder quelqu'un qui ne fait rien, qui regarde sa montre fréquemment et de plus en plus souvent au fur et à mesure que le temps passe, avant d'accompagner cette vérification machinale d'un soupir, voire d'un petit rire nerveux (ce phénomène s'observe beaucoup sur un quai de gare quand le train est en retard).
Hier soir, alors que j'attendais patiemment Monsieur Type et Mademoiselle Type pour deviser sur le monde autour d'une assiette de raviolis au Fromage chez Arcimboldo, chouette petit italien de la rue Brochant, je me demandais s'il on avait l'air plus ridicule à attendre devant un restaurant en faisant les cent pas ou bien à l'intérieur assis seul à une table.
Que l'on attende quelqu'un ou pas, être attablé seul dans restaurant a toujours quelquechose d'un peu pathétique. Un type seul à une table c'est peut-être quelqu'un qui s'est fait poser un lapin ou bien un représentant de commerce en train de finir sa crème caramel du menu étape, qui repartira demain vers un autre hotel Campanile sur une autre zone industrielle dans une autre ville où il ira rencontrer d'autres clients.
Au restaurant d'entreprise, le midi, quelqu'un de seul à une table est peut être quelqu'un qui n'a pas d'ami et ça c'est assez triste. En plus, le plus souvent ça monopolise la table de quatre à laquelle on se serrait bien assis avec ses propres amis, après avoir par deux fois arpenté la salle du restaurant d'entreprise et fait le constat amer que toutes les tables sont blindées.
Finalement, il n'est pas étonnant qu'un type assez égoiste pour monopoliser à lui tout seul une table de quatre n'ait pas d'amis.
Carlos - Je préfère manger à la cantine
D'abord c'est toujours rigolo de regarder quelqu'un qui ne fait rien, qui regarde sa montre fréquemment et de plus en plus souvent au fur et à mesure que le temps passe, avant d'accompagner cette vérification machinale d'un soupir, voire d'un petit rire nerveux (ce phénomène s'observe beaucoup sur un quai de gare quand le train est en retard).
Hier soir, alors que j'attendais patiemment Monsieur Type et Mademoiselle Type pour deviser sur le monde autour d'une assiette de raviolis au Fromage chez Arcimboldo, chouette petit italien de la rue Brochant, je me demandais s'il on avait l'air plus ridicule à attendre devant un restaurant en faisant les cent pas ou bien à l'intérieur assis seul à une table.
Que l'on attende quelqu'un ou pas, être attablé seul dans restaurant a toujours quelquechose d'un peu pathétique. Un type seul à une table c'est peut-être quelqu'un qui s'est fait poser un lapin ou bien un représentant de commerce en train de finir sa crème caramel du menu étape, qui repartira demain vers un autre hotel Campanile sur une autre zone industrielle dans une autre ville où il ira rencontrer d'autres clients.
Au restaurant d'entreprise, le midi, quelqu'un de seul à une table est peut être quelqu'un qui n'a pas d'ami et ça c'est assez triste. En plus, le plus souvent ça monopolise la table de quatre à laquelle on se serrait bien assis avec ses propres amis, après avoir par deux fois arpenté la salle du restaurant d'entreprise et fait le constat amer que toutes les tables sont blindées.
Finalement, il n'est pas étonnant qu'un type assez égoiste pour monopoliser à lui tout seul une table de quatre n'ait pas d'amis.
Carlos - Je préfère manger à la cantine