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10 novembre 2007 6 10 /11 /novembre /2007 00:00
stampdaho.jpgLe matin alors que j’attendais un train gris sur le quai de la gare de Pont Cardinet, il y avait dans le ciel un avion et cet éclat orange qui ne s’observe que lorsque le soleil est en train de se lever.

Au même moment mon pod a décidé de me faire écouter « l’adorer » et je me suis dit que mon pod avait beaucoup de goût.

En fait je n’avais pas vraiment l’intention d’aller à cette séance de dédicace. J’aime beaucoup Etienne Daho mais la quantité exagérée de pain sur la planche garnie pour moi par la multinationale qui me possède rendait difficile l'abandon de mon poste de travail à une heure chrétienne.

Et puis à un moment donné j’ai décidé de rentrer, et à ce moment précis une voix aimée dans mon téléphone a dit "tu me rejoins ici ?"

Je suis arrivé à la fnac un peu vers la fin, des gens faisaient calmement la queue. Depuis près de deux heures, un ange signait des albums avec à chaque fois une émotion, des yeux rieurs, des sourires, des étoiles dans les yeux, des papillons dans le ventre aussi.

A un moment donné, un gentil vendeur de la fnac dans le rôle du méchant annonce à la foule presque déjà dispersée que le magasin est en train de fermer, qu’il faut maintenant faire très vite.

Etienne s’en fout, Etienne prend son temps, discute, échange, en profite. La foule s’en fout, la foule profite d’Etienne.

Je suis arrivé devant la table de signature tout piteux car je n’avais rien à faire signer, ni mon vieux 45 tours de tombé pour la France, ni ma cassette audio de nos vies martiennes, ni même le dernier album. Alors un gentil vendeur de la fnac, est parti chercher un exemplaire de l'invitation, l’a descellophané et l’a donné à Etienne pour qu’il le signe.

Après je lui ai dit merci, pour tout, il a répondu d’un autre merci et puis on a eu du mal à arrêter de se dire merci (ce qui était quand même embêtant parce que le magasin était en train de fermer quand même).

C’était étrange, comme si chacun semblait surpris du merci de l’autre.

Je me suis enfin rendu à la seule caisse encore ouverte du magasin, avec dans les mains mon CD en trois morceaux que je n’avais pas pris le temps de remettre en ordre. J
’ai tendu au caissier le morceau de cellophane déchiré sur lequel se trouvait le code barre, puis nous sommes sortis de ce magasin maintenant désert avec la même impression que lorsqu’on se réveille d’un rêve.

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Etienne Daho - L'adorer
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commentaires

C
Et dire que j'ai embrassé la première fois mon mari après un concert de Daho...(soupirs)
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N
Le phénomène que tu décris est semble t'il assez courant :)
F
je suis vert de jalousie ! Moi aussi j'adore l'adorer
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C
j'ai écouté l'album et j'ai beaucoup aimé! peut-être nous croiserons-nous à l'Olympia ;)
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