14 janvier 2006
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Si je me trouvais dans le couloir de la mort d’une prison américaine quelque part dans l’idaho, et qu’il y avait un juke box dans ce couloir, je crois bien qu’en dernière volonté je choisirait une pièce de 25 cents et que je mettrais une chanson d’Etienne Daho pour attendre ma fin électrique.
J'ai parfois l’impression toutes mes cellules connaissent par cœur toutes les chansons d’Etienne Daho.
J’ai parfois l’impression que toutes mes cellules raisonnent ensemble à cette voix magnétique.
C’est un peu comme on si s’était fait piquer des morceaux de sa vie pour en faire des chansons d’Etienne Daho.
Pour un peu on pourrait accidentellement se mettre à laisser échapper des paroles de ses chanson dans ses propres conversations.
Finalement, une chanson d’Etienne Daho c’est un peu comme un igloo, c’est rond, c’est doux, on est bien dedans quand il fait froid dehors.
Finalement, une chanson d’Etienne Daho, c’est un moment fort où se réveille l’eau qui dort, un moment clair.
Je ne sais pas bien dire quelle est la chanson d’Etienne Daho que je préfère. J’aime beaucoup beaucoup, en vrac, Duel au soleil, La baie, Jalousies, Saudade, Quelqu’un que me ressemble, Dommage que tu sois mort, Ouverture (et son double San Antonio de la Luna) et puis mille fois reprise, mille fois différente Epaule Tattoo.
Alors ça risque d’être dur de se décider sur laquelle des grosses touches du Daho juke box appuyer dans cette prison américaine quelque part dans l’Idaho.