20 octobre 2009
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Je suis toujours intrigué de ces réactions parfois étonnantes que peut avoir le corps humain dans certaines circonstances. Cette veine qui bat au coin de l'œil sans que l'on sache forcément pourquoi, ces yeux qui se mettent à couler au milieu d'un fou rire. A chaque fois je me demande ce qui se passe et je m'interroge sur la nature du court-circuit interne qui à mené à cette manifestation incongrue. L'une des plus étonnantes est certainement la chair de poule. Hier en rentrant du travail j'ai été saisi par ce phénomène suite à l'action conjuguée d'une température inférieure aux normales saisonnière et de l'écoute fortuite d'une chanson sublime. En traversant l'avenue, je n'ai pas pu m'empêcher de m'interroger sur ce qu'aurait été la réaction d'un poulet dans pareilles circonstances.
Il arrive parfois que tombe sur vos épaules une responsabilité inattendue, pour laquelle vous ne vous étiez pas du tout préparé. C'est par exemple le cas au G20 quand la caissière au bout de la file d'attente dans laquelle vous vous trouvez décide de prendre sa pause et vous confie la lourde tâche d'en informer le reste du magasin. Le plus souvent on se livre à cette tâche avec un enthousiasme plutôt mesuré.
Il y a une règle d’or chez le traiteur chinois c’est que quand la somme des achats dépasse un montant que j’estime à 12 ou 13 euros on a droit à un cadeau, un petit supplément qui fidélise, rajouté en cachette dans le sac un peu à la manière de la vendeuse en parfumerie qui profite du moment d’inattention généré par la rangement de la carte bleue pour glisser dans le sac une ou deux mignonnettes de sent-bon supplémentaires.
Il y a quelques jours la communauté scientifique nous a gratifié d’une seconde supplémentaire.
Je suis assez consterné par les gens qui continuent à raconter des blagues de toto à l’age adulte.
L’être humain est une machine fascinante tout à la fois complexe et fragile.
Je ne sais pas par quel mécanisme, mais il y a des restaurants qui, le dimanche midi, attirent les familles.
De mon point de vue, l’utilisation d’un photomaton s'apparente à une espèce de torture.
J’ai depuis toujours une passion pour l’écoute des conversations des inconnus, de préférence dans le bus (je ne sais pas pourquoi mais le bus nourrit davantage les conversations que ne le fait le métro, il y a très peu de conversations à épier dans le métro). Ainsi très récemment dans le bus 31 une vieille dame se lamentait de l’incompétence des météorologues actuels qui ne font rien de bon avec leur super ordinateurs, alors que jadis, cette profession accomplissait des merveilles en étant simplement outillée d'un bocal, d’une grenouille et d'une petite échelle.

