A Shanghai, comme à Hong Kong les gratte-ciels ont des allures de carte postales.
A Shanghai comme souvent en chine, il y cette petite brume de pollution qu’on ne retrouve pas sur les cartes postales.
A Shanghai on a parfois l’impression de faire une confiance aveugle aux chauffeurs de taxi. Ils ne parlent pas un mot d’anglais et moi je parle seulement un mot de chinois, et ce mot, qui veut dire merci, ne m’est pas d’un grand secours…A Shanghai comme partout en Asie, on montre une petite carte au chauffeur de taxi pour qu’il vous conduise au bureau et une autre pour qu’il vous ramène à l’hôtel (surtout ne pas se tromper de carte). Je me suis souvent demandé ce qu’il y avait d’écrit dessus, peut être : "Je suis un touriste, vous pouvez m’entuber comme vous en avez envie, vous pouvez faire des énormes détours, je n’y verrai que tu feu, je vous sourirai et je vous laisserai un pourboire quand même".
A Shanghai, il y a toujours Mao sur les billets.
A Shanghai, il y a Zara, il y Gap et Mcdo, ca devient de plus en plus difficile de trouver du dépaysement sur cette planète.
A Shanghai, comme au Japon, quand vous demandez un expresso à la serveuse au petit-déjeuner à l'hôtel, elle vous regarde avec un air inquiet, vous dit "ok ok ok, please, one moment" et part en courant consulter sa chef. La chef vient vous voir à son tour et vous lui expliquez que vous avez assez envie d’un expresso. Elle prend le même air affolé vous dit : "ok ok ok, please, one moment". Elle part pour improviser une réunion avec tous ses collègues dans un coin de la salle du restaurant, avant de revenir un peu plus tard pas très sure d’elle et une bouteille de tabasco à la main….
A Shanghai, il y a des Starbucks où l’on peut se poser devant un expresso pas bon mais toujours réconfortant où l’on peut écrire des billets blog en écoutant des vieux standards américains.
Nino Ferrer - Mao et moa