8 janvier 2006
7
08
/01
/janvier
/2006
13:15

Je veux bien qu’on se lance dans la collection des moulins à cafés (on devient alors molabophile) et qu'alors on n’ait de cesse de parcourir les brocantes, les vide greniers, ou la cave des grands parents à la recherche de ce modèle particulièrement rare.
C’est même l’intérêt de toute collection : ce coté chasse au trésor, quête du graal, l’impression de donner par la même un sens à son existence. Et puis ce sentiment de plénitude totale après avoir déniché LE moulin à café ayant servi à préparer le café de De Gaulle le dix huit juin au matin.
Par contre aller chercher tout cuit un pauvre moulin à café (sans doute fabriqué en chine par des enfants de quatre ans) chez le marchand de journaux du coin pour les entasser dans cuisine Schmidt depasse ma capacité d'entendement.
Il y t’il vraiment quelqu’un de suffisamment névrosé pour mettre son réveil fort tôt le matin chaque mardi, se rendre chez son kiosquiste à l’heure de l’ouverture et lui demander avec anxiété s’il a reçu le dernier numéro de « moulins à café d’antan ».
- Ah non ma pauv’ dame je l’ai pas, mais si vous voulez je peux vous le commander
Mais qui sont ces malades des éditions Atlas qui nous pourrissent l'access prime time depuis vingt ans avec des pubs pour des objets à la con dont tout le monde se fout ?
Je voudrais être une petit souris dans les réunions où ils cherchent de nouvelles idées :
- La collection des pots de chambre d’autrefois
- La collection des kits à trachéotomie du moyen age
- La collection des raclettes a bouse de nos grands père
- La collection des godemichés art déco (et son supplément illustré)
Il n’est pas imaginable qu’ils gagnent de l’argent avec un truc pareil, en fait je pense que tout cela n'est une couverture pour blanchir l’argent d’une organisation terroriste internationale.