20 septembre 2006
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Dans la cadre de notre grande série "des blogueur amis écrivent des billets que je publie ici", le grand Matoo, Superstar de la blogosphère, heureux propriétaire d'un chouette blog aux millions de lecteurs a eu la gentillesse de m'écrire un billet sur rien, rien que pour moi.
Matoo, du fond du coeur merci, merci d'évoquer ce sujet électrique et douloureux, déjà brièvement abordé ici et qui a pourri notre enfance.
Tout a commencé dans la fin des années 70, les gens de ma génération (j’ai 30 ans) ont dans leurs albums photos (oui, oui, FlickR n’existait pas) des preuves évidentes de sévices vestimentaires. Je crois que le pire traumatisme dans ce domaine est celui des "sous-pulls synthétiques de couleurs unies et bien criardes".
Il y a quelques années, on pouvait encore tomber à la télévision sur cette archaïque publicité (réclame ?) du début des années 80 pour le jeu de société "Piège". On y voyait une famille en train de se gausser tout en tirant la bobinette pour faire choir la chevillette (non ce n’est pas sexuel), bref actionner la tirette pour faire tomber les billes des autres, et parfois les siennes. Ce jeu était terriblement chiant et tellement hasardeux qu’on n’avait souvent hâte que ça se termine, pour mieux recommencer une partie.
Matoo, du fond du coeur merci, merci d'évoquer ce sujet électrique et douloureux, déjà brièvement abordé ici et qui a pourri notre enfance.
Tout a commencé dans la fin des années 70, les gens de ma génération (j’ai 30 ans) ont dans leurs albums photos (oui, oui, FlickR n’existait pas) des preuves évidentes de sévices vestimentaires. Je crois que le pire traumatisme dans ce domaine est celui des "sous-pulls synthétiques de couleurs unies et bien criardes".
Il y a quelques années, on pouvait encore tomber à la télévision sur cette archaïque publicité (réclame ?) du début des années 80 pour le jeu de société "Piège". On y voyait une famille en train de se gausser tout en tirant la bobinette pour faire choir la chevillette (non ce n’est pas sexuel), bref actionner la tirette pour faire tomber les billes des autres, et parfois les siennes. Ce jeu était terriblement chiant et tellement hasardeux qu’on n’avait souvent hâte que ça se termine, pour mieux recommencer une partie.
Mais je ne veux pas parler de ce putain de jeu de merde (ouais j’y ai joué pendant des années). Non cette publicité télévisée terrible exhibait sans honte quatre personnages affublés de ces fameux sous-pulls synthétiques colorés. Et je suis resté marqué par le fait que j’avais eu exactement les mêmes sous-pulls de merde, mêmes couleurs improbables : vert amande, jaune moutarde ou rouge lie-de-vin.
Donc régulièrement quand je revois ces sinistres photographies, et que je repense à cette publicité, je m’interroge : quand est-ce que la mode des sous-pulls revient-elle ?
Non parce que les chaussures compensées, elles sont revenues, et puis aussi les pattes d’éph, et puis les chemises cintrées, les rayures, les motifs psychés etc. Mais on n’a pas encore revu les sous-pulls synthétiques !!!
Le seul truc positif dont je me rappelle, c’était qu’on manquait presque de s’électrocuter quand on les retirait le soir au contact des cheveux. Ca dégageait une électricité statique de dingue qui faisait feu d’artifice quand on faisait ça dans la pénombre (ce qu’on faisait du coup).
Je veux que la mode revienne pour ressortir mes photos immondes, professer au monde ma clairvoyance et mon avant-garde. Et enfin me réconcilier avec mes parents.
Photos immondes de Matoo