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1 janvier 2006 7 01 /01 /janvier /2006 15:09
Avec le temps des fêtes, un peu en train de révoluer* en ce premier janvier, vient en général Harry Potter. Harry Potter est un truc rassurant et sucré comme aller chercher à la cave, chaque année à la même période, les décorations de noël, ou bien acheter un chrysanthèmes pour aller sur la tombe de mamie à la toussaint.

Harry Potter est ainsi en train de marquer des générations, mais aussi, et peut être surtout l’existence de la nana qui a écrit les bouquins. J.K Rowling mérite sa place au panthéon des gens gens qui ont la bonne idée qui permettra à une bonne demi douzaine de générations après eux de mener une existence oisive.

Il ne sont pas si nombreux les rentiers de cette bonne idée, et leur destin est finalement assez inégal. Bien sur on pense à George Lucas, à Michel Drucker qui fait la même émission depuis 40 ans ou à Enid Blyton qui comme chacun sait est l’auteur des aventures de oui-oui.

Tout comme le héros de l’auberge espagnole, j’ai jamais bien su qui était Enid Blyton. Est-ce un garçon, une fille ? Mais à quoi peut ressembler au juste la personne qui a écrit oui-oui. Peut être est ce une vieille dame très digne avec des lunettes fines qui se balance dans son rocking chair avec son chat sur les genoux ? Ou peut être un gros pervers rougeaud qui écrivait des histoires pour enfants afin de  les attirer ? Il faudra qu’un jour je fasse des recherches sur Enid Blyton...

Mais tous ces visionnaires connectés à leur époque, n’ont pas eu une idée aussi prestigieuse que J.K. Rowling ou Enid Blyton. J’ai paraît il un grand oncle qui aurait fait fortune en ayant l’idée de faire des poignées de cercueil en plastique pour les pays pauvres qui n’ont pas les moyens de se payer des poignées de cercueil en métal (le métal c'est plus cher mais c'est quand même beaucoup plus chic).

Certains sont restés complètement prisonniers de leur idée. Citons par exemple Patrick Hernandez qui vit sans doute très largement de ce tube planétaire, titre phare de la Chanson Française qu'est « Born to be alive » mais dont la fierté artistique a du être passablement atteinte du fait de n’être jamais reconnu que pour ce titre. Dans le même registre, qui est même capable de citer un titre de Patrick Coutin qui ne soit pas le très efficace « J'aime regarder les filles ».

Cela dit je pense assez que je pourrais faire abstraction de ma fierté artistique si j’avais même juste une idée idiote et lucrative qui rendrait absurde le fait d’œuvrer à la grandeur de la multinationale qui m’emploie, et me permettrait de mener cette vie facile qui consisterait à se lever tard, prendre le petit déjeuner à la terrasse du Flore avec des amis célèbres, en regardant passer les gens et chercher là-bas, l’inspiration de mon prochain bouquin, dont les chiffres de ventes n’auraient aucune importance, avant de rentrer dans mon hôtel particulier pour compter mes droits d’auteur**

D’ici là je crois bien que je vais aller faire mon cartable pour demain matin car y'a école. Bien sur je préférerais aller glander à la terrasse du Flore au lieu de m'entasser dans les wagons des rames de la ligne une et de claquer la bise aux secrétaires ménauposées de la tour, mais faut payer les traites de l’appart et la carte orange aussi et pis  j’ai un million de trucs qui m’attendent au travail...

 
* Révoluer : verbe intransitif qui va avec l’adjectif révolu. Exemple : le temps des fêtes est révolu.
** C’est promis, dès demain je mets mon blog au régime, j’arrête les phrases trop lourdes…

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31 décembre 2005 6 31 /12 /décembre /2005 10:59

J’ai jamais été vraiment fan des 31 décembre.

Le trente et un décembre, au même titre que le samedi soir a un coté « amusez vous c’est l’heure » qui me gave un peu, tout comme la Saint Valentin a un coté « niquez c’est l’heure » et au passage n’ oubliez pas de dépenser vos sous car la croissance va pas repartir toute seule nom de dieu.
Au bureau et partout dans la ville raisonnent depuis quelques jours les incontournables conversations de saison « - Et vous vous faites quoi pour le 31 ? » et bien sur l’éternel et toujours hilarant: « -Allez à l’année prochaine... " alors qu'on se reverra dans quarante huit heures. Ces conversations laisseront dès lundi la place aux également incontournables : « - Vous avez fait quoi pour le réveillon ?» et mon préféré « et surtout la santé ». Au bureau mon jeu préféré jusque fin janvier est de terminer chaque phrase par un « et surtout la santé » : Bon appétit hein et surtout la santé, Bonne réunion et surtout la santé.

En fait cet instant où tout bascule d’une année à l’autre est comme une vague de bonheur obligé qui déferle sur la planète. Pourtant quand on y pense deux minutes cet instant a un coté dérisoire : à l’heure où les new yorkais font sauter le bouchon boule* les français sont en train d’essayer de dissoudre un alca selzer dans leur soupe à l’oignon et les japonais ont déjà remis leur costume gris et leur chemise blanche et sont déjà au bureau… Selon mes calculs cette vague de bonheur s’étouffe comme elle est née sur la ligne de changement de date quelque part au milieu de l’océan pacifique.

Par contre j’aime bien cette espèce de panique qui nous saisi vers 23 heures 50 quand tout le monde s’inquiète de savoir si sa montre indique la bonne heure. La relative imprécision des montres modernes fait que les gens s’embrassent en général un peu trop tôt ou un peu trop tard
Il semblerait que cette année cela risque d’être encore un peu plus compliqué car il faudra retarder sa montre d’une seconde lorsqu’il sera une heure du matin.
Plus de détail sur cette étrange initiative au bout du lien suivant :
http://www.lemonde.fr/web/depeches/0,14-0,39-26331917@7-347,0.html

Sachant que le temps nécessaire à changer l’heure de sa montre est à peu près proportionnel à son taux d’alcoolémie et en tout cas très supérieur à une seconde, ça promet de bien jolies scènes en bas des Champs Elysées. « Mademoiselle vous avez l’heure s’il vous plait car il faut que je change ma montre, tu suces ? ».

Cela dit c’est pour les anglais que ça va être très compliqué car pour eux ce phénomène étrange aura lieu à minuit pétante. En même temps ça leur fait les pieds saletés d’anglais, il n’avaient qu’a pas nous piquer les JO. Techniquement donc à Picadilly Circus on devrait assister au dialogue surréaliste suivant :

- Bonne année et surtout la santé
- Ah ça oui, parce que c’est important la santé
- Bonne année et surtout la santé
- Ah ça oui, parce que c’est important la santé

Je me suis toujours demandé s’il était techniquement possible d’échapper à cet instant en enchaînant quelques vols transcontinentaux vers l’ouest bien choisis. C’était sans doute possible du temps du Concorde qui je crois avait été affrété à la toute fin du siècle dernier pour permettre à quelques nantis forcément ventripotents de s’empifrer trois fois de suite sur trois continents différents. Avec un concorde, il aurait alors suffit de faire la manip dans le sens contraire, et hop on aurait pu souffler une fois passé la ligne de changement de date quelque part au milieu de l’océan pacifique.

Cette année point de Concorde donc et pas eu le temps d’étudier les horaires d’avion...

Quoi qu’il en soit il me tient à cœur de souhaiter une très bonne fête à Sylvestre, et surtout la santé parce que c’est important la santé. 


* Paroles et musique Alain Souchon

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30 décembre 2005 5 30 /12 /décembre /2005 19:13
Ce matin je me suis rendu à la poste de l’Avenue de Clichy (il se passe vraiment des trucs incroyables dans ma vie et sur ce blog…). Alors que je débouchais sur l’avenue mon regard a été attiré en l’air par ce qu’il est convenu d’appeler une convergence de pigeons.

La convergence de pigeons est un phénomène voisin de ce que l’on peut observer à l’ouverture d’un cocktail (on parle alors de convergence de pique-assiettes). Ce type de comportement peut aussi être contemplé de façon quotidienne à la station esplanade de la défense sur le ligne 1 du métropolitain à Paris, de bon matin, au moment où les employés de bureau se ruent sur l’exemplaire matinal et gratuit de 20 minutes. Je n'ai pour ma part jamais compris ces gens qui se saisissent de piles entière de ce gratuit journal...Est-ce la peur de manquer ? Est-ce pour être sympa avec les copines qui arrivent plus tard à l’heure ou il n’y a plus de gratuit journal ? Est ce que c’est parce que c’est gratuit donc j’en prends plusieurs ? En tout cas c’est vraiment très rigolo à observer comme phénomène... Un jour que je serai pas trop à la bourre, il faudra que je reste jusqu’à ce moment délicieux où il ne reste plus qu’un seul exemplaire du gratuit journal et une bonne dizaine de prétendants à la conquète de ce graal. Ah oui j’oubliais, dans le cas des employés de bureau le matin à la station esplanade de la défense qui tentent de s'emparer du gratuit journal, on appelle ça une convergence de Jocelynes de la compta..

Or donc il était évident que ce phénomène étrange de convergence de pigeons ne pouvait avoir que deux origines possibles :

1/ Une petite vieille qui donne a bouffer ses restes de pain (piti piti piti)
2/ Un cadavre en décomposition sur l’Avenue de Clichy.

Au fur et à mesure que ma visibilité de la scène s’améliorait du fait de mon rapprochement (je fais des phrases lourdes exprès, car c'est la fin de l’année et tout se doit d’être plus lourd, plus copieux, plus gras…) j’ai rapidement éliminé l’option 2 pour faire le constat navrant que ma première hypothèse était la bonne : devant moi une petite vieille était en train d’attirer tous les pigeons du 17eme (et sans doute aussi ceux du 18eme mais seulement jusqu'aux  Abesses car après ça fait un peu loin ou alors il faut prendre par la ligne 2 en changeant à Place de Clichy).

Le pire c’est qu’elle n’était pas en train de fourguer ses restes de pain mais qu’elle avait sans douté claqué une partie de sa maigre retraite pour acheter un sac de graines à pigeon.

Il faut être très très seul pour avoir même l’idée de faire une chose pareille...

Pour moi dans la faune parisienne, le pigeon se classe aux toutes premières places du hit parade des animaux répugnants. Je sais pas moi, si on a des restes de pain et qu'on réfléchit deux minutes on va plutôt le refourguer aux canards du bassin aux canard du jardin des tuileries ou même tiens, au lieu de claquer bêtement une partie de sa maigre retraite dans l’achat de graines à pigeon, on s'offre une entrée au zoo de Vincennes et on va donner à manger aux singes du rocher aux singes sans risquer d'attraper la grippe aviaire. Je suis persuadé que la mutation vers l’homme du virus de la grippe aviaire commencera avec une tite vieille et un pigeon.Peut être même ai-je assisté ce matin à la naissance d’une énorme pandémie planétaire,

Est-ce que quand elle en a fini avec les pigeons elle descend à la cave avec des restes de râpé, ou de fils électriques pour donner à manger au petit millier de rats qui se planque peinard la dessous (piti piti piti) ? Et ensuite en remontant, est ce qu’elle soulève le vieux lino là derrière le frigo pour donner des restes de je sais pas quoi aux cafards (suis pas super calé en régime alimentaire du cafard, désolé, s’il quelqu’un sait il peut laisser un commentaire.)

J’avais quant à moi un projet d’élever des pigeons kamikazes : le pigeon bardé d’explosifs se glisse mine de rien parmi ses congénères au moment ou un tite vieille sort ses restes de pain (piti piti piti) et hop (ou plutôt et boum…) voilà réglés tout à la fois le problème des vieilles qui donnent à manger aux pigeons, celui des pigeons, et dans une certaine mesure celui des retraites et de la sécurité sociale… Seulement voilà un pigeon ne se laisse pas dresser comme ça (en général il oublie le détonateur pour aller se baffrer de vieux pain…) et puis je n’ai jamais obtenu les subventions nécessaires au développement de ce projet… 
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29 décembre 2005 4 29 /12 /décembre /2005 07:00

 

En ce moment je cherche des idées pour doper mon blog rank. En gros quand on a un blog, le blog rank est un truc qui donne une idée de l’audience qu’on a. Sur over-blog il est calculé grâce à un algorythme compliqué qui dépend du nombre de personnes qui affichent les pages du blog, le nombre de fois ou on est cité sur d’autres blogs, la fréquence de mise à jour et une racine carré du coefficient de marée mesuré la vielle à Perros Guirec. Enfin bref un truc très compliqué. En gros plus c’est un chiffre entre 0 et 100, zero c’est un blog où rien ne se passe et où personne ne va, bref un blog mort. Les blogs stars, "les cadors qu’on trouve aux belles place nickel*" sont à 90, et moi je me traine péniblement à 14 c'est a dire plutôt "Saint-maur, Chateauroux  Palace, plus de ciel*" en un mot comme en cent, pas top. J’ai donc appelé mon jeune ami Benoit** pour m'entretenir avec lui sur le sujet. D’abord ça me faisait plaisir de prendre de ses nouvelles, ensuite il aurait surement de bonnes idées sur cette question vitale. Comme ca faisait longtemps qu’on ne s’etait pas causé on papoté un peu…

Il me raconte qu’il a un peu l’esprit embrumé car il passé la nuit dans un de ces endroits de débauche où sous l’emprise de l’alcool il n’est pas rare de frotter à des top modèles peu farouches qui en fin se soirée s’envoient des lignes de cocaïne sur le sexe en érection de célébrités nues. Il se rappelle pas bien mais il lui semble avoir aperçu Brad Pitt nu et Paris Hitlon nue également.

Bref ce matin il est fatigué et sa vie n’est qu’indécision.

D’abord il se demande ce qu’il va offrir à son père pour le nouvel an (allez savoir pourquoi chez eux on fait les cadeaux au nouvel an) et ayant un père fumeur, il hésite entre une boite de cigares et une pipe mais n’arrive pas à se décider.

Ensuite il se demande si oui ou non il va reprendre un chat car il assez mal supporté la mort de minou son précèdent félin mais en même temps il aime bien les chats. Nous causons dont un peu chat et je lui conseille de prendre plutôt une chatte rapport que la litière est moins pire.

Et enfin et peut-être surtout, depuis quelques semaines il se pose plein de questions sur sa sexualité. Tout a commencé avec un rêve bizarre : Il avait rencontré Jeremy de la starac 5 à New York, ils s’étaient baladé, étaient montés au World Trade Center puis étaient rentrés dîner dans un loft sur la cinquième avenue. Après manger ils se sont mis à faire des sudoku quand Jeremy de la starac 5 a eu l’idée de télécharger  des mp3 et des divx pornographiques sur emule. A un moment donné jérémy de la starac 5 a mis un mp3 du dernier album de Madonna dans un ipod dont ils ont partagé l'écoute. Ayant gagné sa confiance Jeremy de la starac 5 a finalement profité d’un moment d’inattention pour l’embrasser. C'est à ce moment précis que Ben s’est réveillé en sursaut. Du coup maintenant il se demande si ce rêve n’aurait pas ébranlé son héterosexualité. Plus tard en faisant sa lettre au père noël il a longuement hésité entre demander le calendrier Clara Morgan ou le calendrier des Dieux du Stade. Enfin depuis quelques temps, il se met à acheter des sous vêtements Calvin Klein et des fringues Dolce et Gabanna (D&G). Bref le doute l’habite et le garçon se demande s’il ne serait pas un peu gay.

Nous discutons un long moment,  de tout, de rien comme on le fait avec les vieux amis, et puis au bout d’un moment alors que je me suis servi un verre de Coca-Cola il me lance :

« bah pour ton blog, t’as qu’a mettre dans tes post des trucs que les gens ils aiment, sais pas moi, des trucs de sexe, en caractère gras comme ça les moteurs de recherche y ramèneront les gens sur ton blog et a toi le blog rank obscène… ».

Putain il est malin Ben, c’est séduisant comme idée… Mais a la réflexion, c’est pas mon genre d’utiliser un procédé malhonnête pour doper mon blog rank.
Non non non non non non, très peu pour moi, je préfère continuer a écrire des trucs gratuits, en amateur et tant pis pour mon  blog rank.

* Paroles et musique Alain Souchon
** Le nom a été changé pour préserver l’anonymat d’Alexandre

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27 décembre 2005 2 27 /12 /décembre /2005 19:15

J’ai un peu honte mais aujourd’hui je ne suis pas allé bosser et à place je suis allé voir Harry Potter. Techniquement en fait j’ai posé un jour de congé hier. Plus précisément encore j’ai passé un ticoup de fil à mon assistante et j’ai dit : « Bonjour Jocelyne*, ça va ? bon ben t’es au bureau aujourd’hui et demain, donc mettons que par exemple je viendrais pas demain pour aller voir Harry Potter ça serait pas dramatique, hein, vu le boulot qu’il y a, si on est deux on va se gêner donc je viens pas demain hein on fait comme ça.» Il faut dire qu’entre noël et le jour de l’an, dans les bureaux en haut d’une tour il ne se passe pas grand-chose a part des gens qui rangent leur bureau et s’empifrent de chocolats leader price (moi j’offre jamais des chocolats leader price, quitte a offrir du chocolat autant en offrir du bon Mâme Michu, c’ est plus cher mais on s’y retrouve sur la qualité, un jour faudra que je vous parle de mon chocolatier.)

Ne pas aller au bureau alors qu’on avait prévu d’aller bosser c’est un petit bonheur semblable à ce matin étudiant ou l’on se contenter de grogner un « j’vais pas en cours aujourd’hui» suivi d’une énorme baffe au réveil. La seule différence c’est qu’étant devenu une grande personne, il faut prévoir la baffe la veille et pis remplir un imprimé…


Mais revenons à notre sujet dont il semblerait que nous ayons un poil divergé. Harry Potter donc.
Me voici donc confortablement calé dans mon fauteuil du cinérama de la place de Clichy malgré cette odeur insupportable de beurre rance caractéristique du pop corn cinématographique(quel est le con qui a eu l’idée d’importer le baffrage de pop corn au beurre des Amériques ? Il était beau le temps ou au cinoche on se goinfrait de Chocolettis et des pop corn Baff de bahlsen servis par une ouvreuse acariâtre qui déambulait nonchalamment les rangées qu’elle avait pris soin de nous faire compléter au faisceau de sa lampe torche quelques minutes plus tôt avant de soupirer lourdement devant la petitesse du pourboire…) Je termine d’une parenthèse fermante cette phrase interminable qui n’a pas grand-chose à envier à un texte de Vincent Delerm pour partager avec vous l’angoisse qui m’étreignis quelques minutes après avoir réussi à m’habituer à l’odeur du pop corn rance :

Et si Harry Potter était en train de devenir très laid
?

C’est vrai ce gamin (à la ville Daniel Radcliff) il a du être casté il y a sept ou huit ans sur sa gueule d’ange mais la production n’avait pas forcement pensé qu’il puisse devenir laid à l’adolescence.
Qu’est ce qui se passe si Daniel Radcliff se met à souffrir de très très fortes crises d’ acné juvénile ou que sa voix passe par une mue très très disgracieuse ?
Au-delà de ça il se produit un film tous les ans et demi deux ans et chaque film est sensé se dérouler sur une année scolaire. Si la production ne fait rien Harry pourra bien avoir du poil sur le torse et l’envie de galocher hermione (ou ron on ne sait pas finalement)avant d’avoir son BEPC de sorcier et là ça serait vraiment pas terrible pour la rentabilité du projet
...

Alors arrivera t’il à Daniel Radcliff ce qui est arrivé au pauvre Pierce Brosnan 
?

Pour moi après Harry Potter sa carrière est morte. Jamais il ne pourra jouer autre chose qu’Harry Potter.
Et même s’il décide de laisser tomber les paillettes et de vivre de ses rentes, il restera à jamais prisonnier du truc.

Un gars comme Jean Edouard du Loft aura toujours la solution de s’exiler à l’étranger (curieusement c’est souvent à l’étranger que l’on va quand on veut s’exiler…) pour éviter de se faire interpeler à Auchan :


« ouah c’est toi le gars du loft dans la piscine, elle était bonne ?? »

Pour les esprits les plus lents « elle » peut se référer à l’eau de la piscine ou à Loana (du loft également).

Daniel Radcliff lui ou qu’il aille sur la planete sera toujours Harry Potter et lui se fera interpeler à Auchan, à Wallmart, à Migro, à Shoppers drugmart ou chez Jean Coutu (et oui j'ai voyagé moi...) d'un :


"Eh m’sieur fais voir ta cicatrice m’sieur"
Et quand on y pense c’est assez effrayant. D’ailleurs les acteurs devenus célèbres très tôt ont en général eu beaucoup de mal à s’en remettre… Prenons par exemple Arnold et Willy, l’un est mort d’une overdose, l’autre s’est fait piquer tous ses sous...

Par contre il semblerait que Monsieur Drummond s’en soit beaucoup mieux sorti comme quoi on supporte mieux la célébrité quand elle arrive sur le tard.


 

* Le nom a été changé pour préserver l’anonymat de Sylvie.

 

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26 décembre 2005 1 26 /12 /décembre /2005 12:04

On a souvent comparé le jeune Benjamin Biolay a Serge Gainsbourg et franchement je vois pas trop pourquoi…En fait en cherchant bien, je vois un peu pourquoi : on peut leur trouver deux ou trois points communs qui suffisent au microcosme journalistique Parisien pour coller l’étiquette de nouveau Gainsbourg sur le front du Garçon. Gainsbourg fumait beaucoup , Benjamin fume trop, Gainsbourg faisait chanter des jolies filles, Benjamin aussi, en général il les sautait également, Benjamin on sait pas et d’ailleurs on s’en fout, m’enfin Juliette Gréco, Valérie Lagrange quand même je pense pas…

Benjamin comme Gainsbourg a beaucoup de talent (enfin bon c’est un avis personnel…).

A son répertoire quelques chansons absolues que je peux écouter en boucle et qui me transportent pendant les quarante minutes de transport vers le boulot le matin. Le paysage de la ligne une le matin et son armée de robots qui se rend au boulot est moins glauque avec par exemple « La palmeraie »  dans les oreilles que je range personnellement (avec d’autres ritournelles du garçon) dans la catégorie chansons sublimes. Mon bleu pod ne s’y trompe pas et tient les comptes de mon hit parade underground (pour les gens moyennement bilingues undergound= dans le métro). Dans mon top 10 des chansons le plus écoutées sur le chemin de l’école donc « L’histoire d’un garcon » (thirty four points – c'est-à-dire que par trente quatre fois j’ai choisi ou préféré écouter  cette chanson là à une autre… Quand je vous dis que je peux être monomaniaque comme garçon…) suivie de « Même si ty pars » twenty six points, « Ground zéro bar » seventeen points, “Chaise a Tokyo” thirteen points, “Me voila bien” ten points (tiens j’aurais dis plus j’adore cette chanson...). Bon j’arrête vous allez finir par crois que dans mon top 10 il n’y a que du BB et cette chronique prendrait les allures de panégyrique (peut être est il déjà trop tard en fait…).

J’aime beaucoup Benjamin Biolay, il y a quelque chose de double, de paradoxal, de profond chez le garçon. Est il simple et gentil ou arrogant et vaniteux ? A-t-on affaire à un sale gosse ou à un grand timide ?

C’est je pense cette dualité de ce garçon magnétique qui attire qui séduit la midinette, le trentenaire, la belle mère, ou le garçon sensible…

J’ai beau l’observer sur scène ou dans les rares interviews qu’ils donne, je n’arrive pas à atteindre une conclusion claire, même si ma conviction penche plutôt vers le type sympa, simple et timide. C’est aussi l’impression qu’il donne sur un forum de fan’s (j’aime pas le mot…) sur lequel on peut parfois discuter avec lui http://www.kerenann.net/forum . C’est assez rare pour un artiste d’être en prise direct avec ses fan’s. J’ai toujours eu cet image de l’Artiste dans une bulle, qui va jamais au shopi, et qu’on ne peut pas atteindre. J’ai toujours eu l’a priori que la lettre ou le mail que l’on envoie à un Artiste termine sur le bureau ou le PC (selon que l’on choisit l’option de la lettre ou du mail) d’une stagiaire de maison de disque forcement évaporée qui le parcoure nonchalamment au milieu d’une centaine d’autres, son ipod à fond sur les oreilles  en continuant a mâcher son chewing-gum ou a picorer des smartees au LSD (c’est selon) avant d’envoyer, en soupirant, la réponse toute faite numéro dix huit et de retourner surfer sur Internet…
Dans le meilleur des cas on recevra une photo dédicacée à la hâte par l’artiste pressé dans un énorme parapheur que lui présente a la va vite une secrétaire évaporée elle aussi , entre l’avenant de son dernier contrat, le bon a tirer de la pochette du prochain album et une déclaration de droits à la SACEM…

Qui sait, peut être cette stagiaire évaporée tombera sur ce blog entre deux mails à répondre, peut être elle trouvera ça intéressant, peut être elle en fera une impression et glissera ça pour info dans l’énorme parapheur de l’Artiste pressé et peut-être  je recevrai bientôt une photo dédicacée…

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25 décembre 2005 7 25 /12 /décembre /2005 20:57

Nowell est souvent l’occasion, après le repas dans le logis familial de digérer son chapon en faisait les tiroirs de ce qui était son petit monde, sa chambre d’enfant, et de faire ainsi des années après des découvertes fantastiques.

Parfois je reviens avec une vieille photo à scanner, un objet, un vieux tintin, un oui-oui à la neige, ou une lettre reçue (parce que curieusement les lettres envoyées, en général c’est quelqu’un d’autre qui les retrouve dans un autre logis familial en digérant sa dinde – tout le monde n’aime pas le chapon).  

Cette année j’ai mis la main sur un trésor : ma collection de tickets de cinéma usagés (ben oui forcement usagés, suis bête des fois moi). Il faut dire que je suis plutôt collectionneur comme garçon (d’ailleurs je pense que les collections c’est definitivement un truc de garçon).

En fait quand j’étais petit je collectionnais surtout les collections sans aller vraiment au bout . J’ai ainsi pendant longtemps maintenu ma grand mère paternelle dans l’illusion que je continuais à collectionner les timbres. Comme ça avait l’air de lui faire plaisir de me les mettre de coté et peut etre aussi de mobiliser ses copines du club sur l'affaire, je n’ai jamais eu vraiment le courage de lui avouer que j’avais arrêté les timbres…Depuis elle est morte donc je n'ai pas vraiment eu besoin de lui dire, ca lui aurait fait du mal...

Bon quand même depuis je me suis un peu calmé, et là je continue mollement un collection de cartes d’embarquement et de boites d’allumettes d’endroits ou je suis allé. J’ai laissé tombé les savons des hôtels faute de place dans la salle de bain et pis en général quand on voyage un nouveau savon vous attend donc ca sert à rien…

Or donc me voici face a ma collection de tickets de cinéma, ils étaient chouettes ces tickets de toutes les  couleurs avec des jolies rayures quand on payait moins cher. Ils avaient un petit cachet que le ticket de cinéma du vingt et unième siècle n’a plus. Je veux pas faire mon Cabrel mais maintenant on vous donne des pov’ tickets moches sortis d’une imprimante industrielle, c’est nul, c’est a peu près aussi intéressant à collectionner que les tickets de caisse du shopi.

C’était un temps ou les tickets de métro étaient jaunes, ou Dorothée était jeune, un temps ou les places de concerts étaient jolies, et ou on pouvait frimer en collant la place du dernier concert de A-ha sur son cahier de texte. Je suis retourné voir A-ha au mois de novembre, et force est de constater que je n'ai eu aucun succès au bureau en sortant mon cahier de texte avec cette pov’ place moches sortie d’une imprimante industrielle...

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25 décembre 2005 7 25 /12 /décembre /2005 17:56
Il y a toujours quelque chose de sucré dans une chanson d’Alain Souchon. Il y a quelque chose de vachement rassurant aussi à écouter une song d’Alain Souchon.  Au même titre que ce grain de beauté qu’on a sur la cuisse depuis tout petit, Alain Souchon fait partie de nous, on n'imagine pas sa propre vie sans lui. La génération des trentenaires a été élevée à Alain Souchon comme celle de leurs parent avait, avant eux,  été élevée au Banania.

Il y a plus de poésie chez ce type là quand dans toute la collection des Lagarde et Michard réunis.

La grande force du garçon, au delà des textes archi fouillés et des mélodies entêtantes, c’est cette capacité à écrire des trucs qu’on a l’impression d’avoir vécu déjà, qu’on regrette de ne pas avoir écrit soi…

Ce qui est super fort aussi c’est ce coté branleur, dilettante alors même que chaque texte, chaque musique, chaque virgule, chaque mot improvisé lorsqu’il est sur scène sont ciselés au millimètre alors que sans doute la poubelle d’Alain Souchon déborde de textes chiffons imparfaits, raturés.

Il y a dans cette attitude débonnaire tout ce qu’on aimerait être finalement, un type capable de faire rimer la liste des courses, de sortir des phrases sublimes sans aucun effort apparent.

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25 décembre 2005 7 25 /12 /décembre /2005 17:34

L’autre jour un peu par hasard, j’ai redécouvert une vieille chanson d’Alain Souchon. Cette vieille Chanson d’Alain Souchon s’appelle « L’amour en fuite ».  C’etait dans un théatre a deux pas de chez moi, où se produisait l’ingénue et godiche (enfin c’est elle qui le dit) Sandrine Kiberlain. En fait je connaissais pas trop et je me suis laissé convaincre par l’argument artistique le plus puissant qui puisse exister : le dit théâtre est à dix minutes à pieds de chez moi.  Finalement c’était vachement chouette et puis Mademoiselle Kiberlain a eu  cette brillante idée de reprendre « l’amour en fuite ». Comme je suis assez monomaniaque comme garçon, depuis lors mon bleu pod tourne à peu près en boucle sur cette song. Il est des chansons comme celle là qui nous animent de l’impression que chaque cellule, chaque atome de notre corps vibre à l’unisson de cette mélodie… En physique, ça s’appelle un phénomène de résonance. En gros quand plein de trucs vibrent à en même temps à la bonne fréquence, ça devient un truc beaucoup plus fort que la somme des vibrations de chaque truc (par exemple une petite armée marche du même pas bien choisi sur un pont et paf le pont s’écroule… ). Ces chansonnettes sont des moments de bonheur absolu ou plus rien n’est grave, comme un lever de soleil sur zabrisky point, comme New York sous la neige, comme un feu de cheminée alors qu’il pleut dehors.

Il a quelques chansons comme ça qui me plongent dans la béatitude la plus profonde.

Dans mon panthéon des ultra chansons,  il y a plein de Souchon chansons  : " L'amour en fuite" donc, "Port-bail", "Lettre aux dames", "S’asseoir par terre", "Courrier..."

Dans mon panthéon des ultra chansons,  il y a beaucoup de morceaux d’Etienne Daho : "Saudade", la sublime "La baie" (faut il dire la sublime « la baie » ou bien la sublime « baie » ??), "Les jalousies", et "Ouverture" qui personnellement me rend tout chose.

Dans mon panthéon des ultra chansons  il y a deux trois morceaux absolus comme « unintended » de Muse, « Le Sud » de Nino Ferrer, « Veiller tard » de JJG, « Caravane » de Raphael qui me donne la chair de poule, et aussi  « que n’ai-je » de Keren Ann et quelques chansons pures de Benjamin Biolay aussi comme « me voilà bien », « les cerfs volants » ou « meme si tu pars … »

Comme une parfaite playlist qui rythme ma vie et le bruit des mes doigts sur le clavier au moment ou j’écris ces lignes.

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23 décembre 2005 5 23 /12 /décembre /2005 12:42

Au moment ou j écris ces lignes,  à l aéroport de Philadelphie, il est a peine 18 heures ce jeudi soir à quelques jours de noël. L’Amérique s’apprête à fêter noël et cet airport  est bourré à craquer d’américains qui pour la plupart vont retrouver papa maman dans le Kentucky ou bien le Montana ou l’un des quarante huit autres états américains.

Mon Pc est resté à l’heure française, il marque 23.56. Mon corps est sans doute resté a l’heure française aussi, enfin il ne sait plus trop il croit qu’il a faim.

Dans ce bar d’aéroport typiquement américain ou
tintinnabule une reprise de jingle bell (c’est chouette ça fait noel…), j'attends dans l’ordre, une assiette de chicken fingers, un Airbus 330, un bus sur le tarmac au matin à Roissy, puis un taxi bougon dans le brouillard parisien et trois jours de coma a cause du décalage horaire…

Bizarrement et pour la première fois depuis que je prends l’avion, l’agent au sol au moment de l’enregistrement m’a posé une question déroutante: pouvez vous nous fournir un numéro de téléphone en cas d’urgence ?

Marrant comme question car d’un coup on réalise que l’on est sur le point de se livrer à une activité dangereuse, potentiellement fatale pour peu que que la moindre mouette vienne nonchalamment s’engouffrer dans un réacteur au décollage…

Marrant comme question, parce que c’est bien un truc américain d'imaginer une procédure pareille. En Amérique on a un sens aigu des choses pratiques. Comme ça c'est plus facile de prévenir les familles si jamais pour une raison x ou y l’avion qui va m’envoler est brutalement ramené à la réalité des lois de la gravitation.

Un autre exemple de ce goût des choses pratiques me vient en tête alors que la sono débite une cinquième version de jingle bells (ils sont décidément très noël ces américains….). Aux Amériques donc, on a la possibilité de faire apparaître sur son permis de conduire sa volonté de donner ses organes en cas de mort violente. A la fois je trouve ça plutôt malin, à la fois ça a un petit coté rabat la joie style souviens toi que tu va mourir quand tu tournes la clef de contact. Si l’on généralise un peu, on pourrait prevoir la répartition des petites assiettes du divorce au moment du mariage pour éviter de se les envoyer à la figures quelques années plus tard si l’amour s’est éteint et puis aussi mettre au point un imprimé d’acte de naissance et d’acte de décès sur le même document avec un pointillé détachable…La vie est un pointillé détachable.  Ca ferait une chouette epithaphe ca ...

De façon générale donc  l’Homme aime bien se livrer à des activités qui peuvent lui être fatales comme de se  déplacer à mille kilomètres heures et dix mille mètre d’altitude dans un fer à repasser ou bien inventer la bombe atomique…

On peut en avoir un illustation en visitant le site http://www.darwinawards.com. En résumé il s'agit d'un prix  remis à titre posthume à  ceux qui, dans l’année,  ont perdu la vie de la façon la plus idiote possible contribuant ainsi à l’amélioration de l’espèce humaine.

A la relecture de billet je le trouve un peu fouillis, ça doit être la fatigue a moins que ca soit l’agacement produit par cette putain de reprise de jingle bell (y sont chiants ces américains avec leur noël à la con…).

Or donc je vais cesser la rédaction de cette chronique pour aller embarquer.  Je me demande dans quelle mesure il serait à propos de faire une radio des dents à chacun au moment de l'embarquement pour faciliter l'identification des corps pour le cas malgré tout probable où une mouette viendrait  nonchalamment s’engoufrer dans un réacteur au décollage…

 

 

 

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