Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
2 avril 2006 7 02 /04 /avril /2006 00:00

Avec le printemps qui arrive (mais si je vous assure on se rend pas trop compte pour le moment mais il arrive) fleurissent tels les jonquilles aux étals des fleuristes (je ne crois pas qu’on dise étal pour un fleuriste, ce mot là sent trop le poisson…) fleurissent donc les filles en maillot de bain aux couvertures des magazines féminins et les secrets minceurs pour être belle et mince cet été alors que sur la plage bondée, on pourra se livrer dans le même magazine aux tests de personnalité les plus profonds du style « êtes vous une super salope ? tout pour le découvrir en page 32».

Je me suis souvent demandé pourquoi à peu près tout ce qui était bon au goût ou agréable était nocif à la santé (les frites à la mayonnaise, la tartiflette, le sucre en général etc etc…) alors que tout ce qui n'est pas bon (les salsifis), vert (les bettes beurk) triste (les brocolis bouillis à l’eau de Vittel) est en général bon pour la santé.

Parfois, j’imagine un monde moins judéo-chrétien, où tout cela serait inversé.

Un monde où les bonbons Haribo empêcheraient l’apparition des caries, où l’œuf dur mayo serait la clef de voûte de toute alimentation équilibrée.

Un monde où la tête de veau ferait baisser le cholestérol, ou l’abus de viande rouge préviendrait le cancer du colon. Un monde dans lequel il ne faudrait pas abuser des haricots verts.

Un monde où chez Club Med Gym, il y aurait des canapés bien alignés et où l’on pourrait sous l’œil d’un coach bienveillant soigner sa forme physique en mangeant des chips devant la télé.

Un monde où la course à pieds, le rameur, le sport en général, feraient chaque année des millions de morts de maladies cardiovasculaires.

Un monde dans lequel le ministère de la santé financerait des spots de pub incitant la population à limiter scrupuleusement toute activité physique à cinq minutes quotidiennes, à consommer au moins sept toxiques par jour, et ferait l’apologie de la clope, du café et des matières grasses en général.

Partager cet article
Repost0
29 mars 2006 3 29 /03 /mars /2006 00:00

Depuis que j’habite dans la Rue des Moines, je vis avec la hantise de recevoir un courrier recommandé ou un colis postal. Non pas que je sois un angoissé des mauvaises nouvelles ou bien paranoïaque au point de craindre que quelqu’un de mal intentionné m’envoie un colis piégé, mais simplement parce que l’apparition du petit papier jaune dans la boite aux lettre signifie qu’il faut se rendre au bureau de poste de l’Avenue de Clichy pour y passer un moment toujours agréable.

Le bureau de poste de l’avenue de Clichy a ceci de commun avec la ligne 13 qu’il s’y trouve à toute heure une densité de gens voisine de celle que l’on peut observer sur les boats people les plus surbookés.

La capacité des établissements postaux pour vous faire faire la queue longtemps tient à une idée tout simple : effectuer au même guichet des opérations rapides (acheter un timbre) et des opérations très lentes (retirer de son livret de l’argent que l’on a pas, prendre très mal le fait qu’on ne puisse pas retirer cet argent, hausser le ton, demander à voir le responsable qui n’est pas là, insulter l’employé des postes qui est décidément une feignasse de fonctionnaire etc etc). Je pense que les services d’urgence des hôpitaux pourraient s'inspirer de la poste et se décider élargir leur offre et se mettre à délivrer des cartes grises au bout de la même file d’attente.

Parfois, et cela ressemble à une libération quand on entame son troisième quart d’heure de queue pour venir retirer la convocation de la prochaine assemblée de copropriétaires, un employé du guichet (on ne sait jamais lequel c’est a chaque fois à un guichet différent) harangue la foule d’un « est ce qu’il y a des personnes qui sont venues pour retirer des paquets ou des recommandés, venez par ici».

Ca n’a jamais été très clair pour moi cette histoire de retrait des paquets qui donne le droit de passer devant tout le monde. Ca serait quand même plus commode s’il faisaient une file spéciale avec écrit en gros « file d’attente pour les gens qui viennent retirer des paquets et qui peuvent passer devant tout le monde… ».

Mais non la poste n’en fera rien, peut être parce que ça doit être un sentiment de puissance absolu de pouvoir, au moment ou on en a envie, abréger l’attente de tous ces cons qui sont venus retirer des paquets, puis observer ce spectacle unique de la bataille pour la prise  de position d'une bonne place dans la nouvelle file d’attente, semblable à ce qui se passe au supermarché à l’ouverture soudaine d’une nouvelle caisse.

Partager cet article
Repost0
27 mars 2006 1 27 /03 /mars /2006 00:00
Vous l’avez peut être remarqué en venant ici ou sur a peu près n’importe quel blog mais ce week end, l’internet allait moyen moyen.
Quelques explications se trouvent au bout de ce lien sur le site du monde. (si il marche).

L’accès à ce blog a donc été un peu beaucoup passionnément perturbé, non pas en raison d’une grève d’une certaine catégorie de personnel comme on aurait pu s'y attendre, mais suite à une bête coupure de courant qui a mis en rade une bonne partie de l’Internet hexagonal.

A l'avenir, si vous venez ici et que ça ne marche pas, vous pouvez laisser un commentaire sur ce billet (euh non c’est con ça comme idée) ou plutôt revenir plus tard.


Oui c’est ça plutôt plus tard (je suis le petit fils caché de Raymond Devos …)


Quand on y réfléchit deux minutes l’ordinateur (et surtout le PC) est à la fois une des inventions les plus fantastiques et les moins fiables que l’homme ait commise.

Si le feu avait été inventé par l’homme avec la même fiabilité, je pense que chaque jour la moitié des fumeurs périraient carbonisés en tentant d'allumer leur clope et l'autre moitié arrêterait de fumer faut de pouvoir arriver à produire la moindre flamme avec cette foutue allumette. De temps en temps et pour des raisons inconnues, l'un d'entre eux arriverait a allumer sa clope sans encombre.

Alors bien sur comme l’homme est malin il a décidé de confier aveuglément sa vie, ses trains, ses avions, ses hôpitaux, ses centrales nucléaire à son invention la moins fiable. Résultat quand y’a une tite coupure de courant de rien du tout, l’humanité ne peut plus aller sur mon blog et ça c’est proprement insupportable.


Une chose est sure, je ne voudrais pas être ce type en réanimation qui a vu (ou pas d’ailleurs) apparaître sur la machine qui le respire un message d’erreur de windows tout bleu (celui qui est vraiment mauvais signe) juste après cette fameuse coupure de courant.


PS : Pour les amateurs des messages d’erreur windows
une photo du plus grand message d’erreur (en Amérique forcement, sur Time Square précisement) que j’ai trouvé sur un blog que j’aime bien.
Partager cet article
Repost0
26 mars 2006 7 26 /03 /mars /2006 00:00

J’ai toujours été amusé par ces petits actes que l’être humain accomplit tout en sachant qu’ils ne servent absolument à rien. Comme par exemple réappuyer sur le bouton de l’étage 7 dans l’ascenseur alors que quelqu’un l’a déjà fait avant vous et que la petite lumière allumée sous le dit bouton tend à indiquer que l’ascenseur a l’intention assez ferme de s’arrêter à l’étage 7.

Dans le même registre on a aussi tendance à appuyer sur le bouton qui ouvre les portes du métro avant que la rame soit arrêtée. On sait bien que ça ne sert à rien, que la porte ne s’ouvrira que quand on appuiera de nouveau sur le bouton une fois la rame arrêtée mais on le fait quand même. C'est peut être un moyen d'exprimer son impatience, à moins que ça soit une réminiscence de l’enfance, période pendant laquelle on aime beaucoup appuyer sur les boutons et où l’on supporte très mal que quiconque appuie sur le moindre bouton à votre place…

Parfois c’est un peu comme si notre cerveau avait perdu sa capacité à fonctionner de manière logique :

Qu’est ce qui nous pousse à hurler dans un portable quand on entend mal ? Le fait de parler fort permet il de mieux entendre ?

Pourquoi les garçons de cafés assez peu bilingues ont-ils tendance à s’imaginer que s’ils parlent français avec un accent anglais à des touristes britanniques, ils se feront mieux comprendre ? Qu’est ce qui fait qu’on a tendance à baisser la tête dans la voiture quand on s’apprête à rentrer dans un parking bas de plafond ? Pourquoi a-t-on l’impression quand on boit à la bouteille après quelqu’un d'autre que celle-ci est plus propre après l'avoir essuyée avec ses mains sales ? Comment imaginer que sur la plage, personne n’aura l’idée d’aller chercher les clefs de la voiture à l'intérieur la chaussure laissée sur le sable pendant que l’on va se baigner ?

Parfois ces comportements deviennent quasi obsessionnels comme demander trois fois au vendeur si ce pull en solde est aussi disponible en taille M et trois fois s’entendre répondre : désolé tout ce que nous avons est là. Est-ce que le fait de redemander entraîne parfois la matérialisation d'un pull dans le rayon ?

Il est finalement assez rassurant de constater que l’homme est tout à la fois capable de domestiquer l'atome et d’être convaincu que l’ascenseur arrivera plus vite si l’on rappuie sur le bouton.

Partager cet article
Repost0
23 mars 2006 4 23 /03 /mars /2006 20:00

Ce matin, en jetant un œil circulaire au wagon de métro de la ligne 1 dans lequel je me trouvais, j’ai eu comme une impression de déjà vu dans l’opus 2 de la guerre des étoiles (l’attaque des clones).

Dans les wagons de la ligne 1 tout le monde porte à peu près le même costume, écoute à peu près la même musique sur le même ipod. Tout le monde arbore le même air blasé, lit le même gratuit journal et moi aussi.

Pour être précis je crois que Paris compte deux armées : celle des lecteurs de "20 minutes" et celle des lecteurs de "métro".

D’habitude, je combat dans l’armada des "20 minutes" que je trouve plus agréable à lire mais voilà, ce matin je me suis accordé une nano grasse matinée (ce qui correspond a reculer de réveil d’une demi heure environ). Résultat, en arrivant à la station Villiers je me retrouve devant un présentoir de" 20 minutes" désespérément vide, dont la vision rappelle celle des champs africains après le passage des sauterelles tueuses.

Devant la pile de "métro" alternative, j’arrive rapidement à la conclusion que je n’aurai pas ce matin le choix de mon gratuit journal, situation analogue à se voir contraint de choisir le poisson pour repas transatlantique car on est au 50 C et qu’en général quand l’hôtesse arrive au 50 C il a bien longtemps qu’il n’y a plus de bœuf dans le chariot…

Je m’empare donc à contrecoeur d’un numéro de "métro" gisant sur le dessus de la pile (d’ordinaire j’aime mieux prendre un exemplaire en dessous de la pile, mais là j’étais un peu à la bourre).

Un fois embarqué dans la rame, mon ipod et moi entamons la lecture de cet inhabituel journal. On peut y apprendre à la page 16 qu’en se rendant sur le site www.keo.org, on peut envoyer un email qui sera embarqué dans un satellite lui même lancé dans l’espace en 2007. Ce satellite reviendra sur terre cinquante mille ans plus tard et delivrera ces messages aux gens de dans 50.000 ans.

Mais voilà, on ne sait pas trop ce qui se trouvera sur terre dans 50.000 ans car il n’est pas impossible qu’en 50.000 ans l’homme ait eu le temps d’avoir été assez fou pour s’anéantir dans une belle guerre thermonucléaire globale et céder ainsi la place à l’ère des insectes.

Et si un tel projet avait été lancé il y a cinquante mille ans ?

Alors probablement, ces email de Neandertal là nous raconteraient le Pléistocène supérieur , nous diraient qu’il y a du paléolithique supérieur dans l’air.

Ces bouteilles à la mer nous raconteraient peut être la disparition de l’Atlantide ou l’installation des premiers hommes dans les alpes.

Par contre le procédé a ses limites, car même si ces gens d’il y a 50.000 ans semblent déterminés à faire évoluer le langage au paléothique supérieur bien plus vite qu’au cours de deux millions d’années qui ont précédé, il est très probable que nous ne puissions comprendre un traître mot de ces emails à peine articulés.

Une chose est sure pourtant c’est que dans 50.000 comme dans 150 ans, on s’en souviendra plus, de ta première ride, de nos mauvais choix*.

C’est cette chanson sublime qu’entonne mon bleu pod au moment précis où s’ouvrent du coté inhabituel les portes de ma rame à la station esplanade de la défense indiquant qu’il est temps d’arrêter de rêvasser aux gens de dans 50.000 ans à ceux d'il y a 50.000 ans et d’apporter ma nano contribution à la hausse de l’indice CAC 40 du jour.

* Paroles et musique Raphaël Haroche

Partager cet article
Repost0
21 mars 2006 2 21 /03 /mars /2006 00:00

J’ai parfois l’impression d’avoir un vie TGV.

La vie TGV est une vie qui va plus vite que vous.

Comme dans le train, on ne monte pas dans une vie TGV comme ça, il faut un billet valide et composté. Le ticket d’entrée est souvent un contrat à durée indéterminée avec une multinationale.

Dans une vie TGV on ne s’asseoit pas n’importe où et surtout on suit les rails.

Dans une vie TGV, tout va très vite, c’est rare qu’on ait bien le temps de s’apercevoir qu’un coquelicot a poussé au milieu du champ de colza qui vient de passer à 350 à l’heure. Il arrive qu’on regarde passer les vaches entre deux coups de fils, en se disant que décidément les vaches passent drôlement vite, enfin je crois que c’etait une vache…

Dans une vie TGV on ne s’arrête pas dans les petites gares non plus, d’ailleurs pour la plupart elles sont fermées depuis longtemps, pas assez rentable…Dans une vie TGV on prend plutot l’autoroute car ça fait gagner un peu de temps.

Bien sur c’est fantastique de pouvoir être à Lyon en deux heures, à Lille en une heure zéro quatre, à new york en huit ou neuf heures, ça depend de la force du vent (il est rassurant de penser que les éléments peuvent encore avoir de l’influence sur la vitesse de nos transports). C'est étonnant de pouvoir parler grâce à un truc grand comme un demi paquet de clopes à qui on veut à l’autre bout de la planète en rallant parce que ça grésille un peu.

Par contre des fois on aimerait bien revenir à cette vie d’avant, celle ou il fallait cinq heures pour faire Paris Lyon et que rien ne pouvait vous déranger pendant ces cinq heures là. Celle où pour aller au Japon on devait faire une escale à Anchorage. Celle où ne pouvait pas être joint partout et tout le temps sans forcément qu’il y ait une bonne raison pour ça. Celle où quand on était « à l’étranger » il fallait trouver des pièces pour téléphoner à la cabine. Cette vie dans laquelle les petites vieilles au bord de leur piscine en Floride n’avaient pas encore les clefs des multinationales et cette capacité à leur dicter 15 % de profitabilité par an.

Des fois on aurait presque envie de tirer le signal d’alarme de cette vie TGV, descendre, marcher le long de la voie et se rendre compte qu’un coquelicot a poussé au milieu du champ de colza.

Partager cet article
Repost0
19 mars 2006 7 19 /03 /mars /2006 20:22

L’autre jour à la pharmacie il y avait avant moi un vieux monsieur qui était en train de raconter à la pharmacienne à quel point il avait mal au dos, à quel point il n’arrivait pas à s’asseoir, a quel point il avait eu du mal à avoir un rendez vous avec le rhumatologue, parce que vous savez les rhumatologues ils ont un cabinet en ville et ils consultent aussi à l’hôpital, mais dans leur cabinet c’est plus cher hein mais à l’hôpital il faut attendre longtemps. Il était bien ce rhumatologue il m’a opéré en urgence, rapport que je pouvais plus marcher ni rien, et après l’opération ça me lançait comme c’était pas possible…

Au bout de dix minutes j’ai eu un peu comme de la compassion pour la pharmacienne, dont ça doit être le quotidien d’écouter le bulletin de santé version longue des petits vieux du quartier. Sans doute des fois, elle leur dirait bien qu’elle s’en tape de leurs bobos, de leurs glaires, de leurs vertiges, de leurs jambes qui les lancent tellement, mais bon il faut fidéliser le client pour optimiser le chiffre d'affaire et financer ainsi les prochaines vacances à Saint Barth. Donc elle pense à autre chose la pharmacienne, elle attend sagement que ça se passe en hochant de la tête, elle regarde les lèvres qui bougent mais en vrai elle est plus là, ce soir elle ne se rappellera plus rien de cette biopsie du poumon ou de cette réduction de fracture du col du fémur dont on est en train de lui raconter tous les détails.

Nous avons tous dans notre entourage des gens qui ont deux tares assez complémentaires : l’une de raconter des trucs dont tout le monde se branle et l’autre ne pas s’apercevoir que cela constitue une torture pour leurs interlocuteurs. Ces gens incapables de décoder ces signaux subtils que nous émettons quand l’ennui nous envahit : bâillements, regardage de montre, regard à droite à gauche, soupir, voire dans les cas extrêmes, limage d’ongle, écoutage de son ipod ou fuite en courant…

Je me rappelle un type il y a quelques années au boulot qui était spécialiste pour trouver des sujets de conversation qui m’indifféraient et ne pas s’en rendre compte.

Dialogue type de la période :

Lui : Vous vous intéressez au foot ?

Moi : Ah bah non alors pas du tout du tout

Un temps

Lui : Vraiment un beau match hier, et puis cette occasion à la vingt quatrième minute, de toute beauté etc etc etc …

Une fois, je crois bien avoir essayé de mettre un terme à la conversation en allant aux toilettes (en général ce genre de stratagème est assez efficace). Et bien non il m’a suivi aux toilettes pour finir notre conversation (enfin plutôt sa conversation à lui…).

Parfois, j’ai aussi de la compassion pour la pharmacienne de ce type.

Partager cet article
Repost0
18 mars 2006 6 18 /03 /mars /2006 00:00

J’ai toujours été surpris de la vitesse à laquelle l’être humain est capable de coller une étiquette de gentil ou de méchant, d’ami ou d’ennemi, de type bien ou de sale con sur le front de ses congénères en fonction des circonstances et non en fonction de la nature profonde des congénères en question.

Par exemple, vous êtes à bord d’une rame de la ligne 13. C’est le matin, la rame est bondée (forcément on est sur la ligne 13, truc à éviter absolument, être dans une rame de la ligne 13 le matin, mais parfois il n’y a pas vraiment d’alternative). Au moment où le métro arrive à la station Saint Lazare, vous avez cette vision d’horreur : une armée de voyageurs hostiles se prépare à l’assaut de votre wagon avec leur énormes sacs. Et là vraiment vous ne comprenez pas que ces gens et leurs énormes sacs ne puissent pas attendre la suivante rame et veuillent à tout prix monter la votre alors qu’il serait quand même beaucoup plus poli d’attendre la suivante. Du coup votre obsession actuelle est d’occuper le plus d’espace possible dans le wagon, afin de donner l’impression celui-ci est beaucoup plus rempli qu’il n’est vraiment, dans le but de dissuader tous ces gens de tenter une entrée.

C'est alors que vous constatez à quel point ces gens qui n’ont pas encore leur place dans votre wagon peuvent être agressifs et malpolis. Certains ont même l’insolence de vous demander de vous pousser dans le couloir dans lequel (selon eux) ils resterait de la place, alors qu’on voit quand même bien que cette rame est pleine…

De la même façon, lorsque vous revenez d’un après-midi shopping aux Galeries Lafayette, ce samedi après midi, les bras à peine chargés des tout petits sacs, vous trépignez sur le quai de la station Saint Lazare en pestant contre cette fichue ligne 13 et ce métro qui n’arrive pas. Au moment où s’ouvrent les portes sur ce wagon forcement bondé (on est sur la ligne 13), vous ne comprenez vraiment pas pourquoi tous ces cons ont l’air de vouloir occuper le plus d’espace possible (peut être pour vous faire croire que la rame est plus pleine qu’elle n’est, dans le but de vous dissuader d’y monter). Pourtant vous et vos minuscules paquets, vous ne demandez rien de plus que de pouvoir rentrer chez vous. Et puis, vous en êtes certain, il reste de la place dans le couloir dans laquelle cette bande d’empotés pourrait quand même se pousser.

Les gens n’ont décidément rien de mieux à faire que d’encombrer les rames de la ligne 13 le samedi après midi au lieu de rester  tranquillement devant leur télé.

Partager cet article
Repost0
15 mars 2006 3 15 /03 /mars /2006 00:00

Le calendrier aurait l’air d’indiquer qu’hier était un jour de pleine lune. C’est un peu paradoxal car on ne voit pas trop la lune dans la journée mais comme il n’existe pas de calendrier pour les nuits (penser à faire fortune en inventant le calendrier des nuits), on ne sait jamais trop si la nuit de pleine lune avant ou après le jour marqué de ce drôle de symbole dans le calendrier.

Les nuits de pleine lune sont toutes à la fois excitantes et inquiétantes.

Excitantes comme un phénomène relativement rare qui n’arrive qu’une nuit par mois (ou deux je suis toujours pas trop sûr). Cette impression d'avoir acquis le don qu'on les chats de voir dans la nuit comme en plein jour.

Inquiétantes comme un phénomène relativement rare pendant lequel on sent bien que tout n’est pas complètement normal.

C’est bien connu il se passe plein de choses étranges les nuits de pleine lune, on dort mal (sans doute à cause des cris des loups eux aussi perturbés), on est agités, les cheveux poussent plus vite, il y a plus de meurtres…

Même si un esprit cartésien refuse en bloc le coté surnaturel de ces croyances, le même esprit cartésien (en l’occurrence le mien là) ne peut que reconnaître l’influence que peut avoir la lune sur les marées. Ainsi les fortes marées se produisent à la période de la pleine lune en raison de l’alignement de la terre de la lune et du soleil et de l’attraction gravitationnelle de tout ce petit monde sur les milliards de milliards de molécules d’eau qui forment les océans. Dans la mesure où tout être humain normalement constitué est composé d’à peu près 85 % d’eau, on peut imaginer que cet alignement mensuel et l’attraction gravitationnelle du petit monde de tout à l’heure peut avoir une forme d’influence sur les gens, leurs envies de meurtre, la pousse de leur cheveux, ou leur envie de se transformer en loup garou.

Par contre je me suis toujours demandé si sur la lune, il se produisait un quelconque phénomène étrange les nuits de pleine terre ?

Bien sur aucune influence sur les marées lunaires sans doute, par contre les cheveux poussent ils plus vite sur la lune ces nuits là  ? Et la terre étant plus grosse que la lune, l’effet est il plus important ?

De façon surprenante (et je le regrette) cette expérience scientifique de plus haute importance, ne semble pas avoir fait partie des travaux ayant trouvé leur place dans le programme Apollo.

Partager cet article
Repost0
13 mars 2006 1 13 /03 /mars /2006 20:41

Je ne sais pas si vous avez remarqué, mais il arrive qu’à la télévision, une marque, un logo échappent à la vigilance des assistants chargés d’éviter que ce genre de truc soit visible à l’antenne (CSA oblige). Dans ce cas, il semble exister deux grandes méthodes pour éviter que le téléspectateur ait l’impression qu’on lui vende frauduleusement quelque chose en dehors de plages réservées à cet usage (celles où son cerveau est disponible pour qu’on lui vende du coca cola).

La première technique, assez efficace, consiste à flouter le morceau de l’image derrière lequel se trouve le logo en question.

L’autre méthode, moins efficace à mon avis, consiste, elle, à inverser l’image. Bah oui pas con ça, gageons qu’il est impossible de reconnaître une marque si elle est inversée. Les études sont formelles, très peu de téléspectateurs disposent d’un miroir dans leur salon susceptible de remettre dans le bon sens ce logo à ce moment précis…

Ca me gène un peu moi quand c’est dans les infos. On prétend rendre compte fidèlement des événement qui se passent sur cette planète et pis on nous montre un type à gauche d’un vélo avec un t-shirt enonad sur le poumon droit alors qu’en fait en vrai, le type il est a droite du vélo et porte un logo Danone sur son cœur.

Et puis je suis convaincu que cela ne sert à rien et que le cerveau humain remet assez vite tout ça dans le bon sens. Sans compter le nombre de gens qui le lendemain appellent pour faire réparer leur télé.

Je me suis longtemps demandé pourquoi on utilisait plus souvent la seconde méthode (celle qui ne sert à rien) par rapport à la première (celle qui marche). Je suis arrivé à la conclusion que c’est une question de budget : pour flouter un logo Danone sur le t shirt d’un mec, il faut peut être payer un stagiaire pendant une demi journée alors que pour inverser l’image il suffit d’un clic et pendant le temps économisé le stagiaire peut faire des cafés.

Et puis comme au CSA il n’y a pas de stagiaire pour aller chercher un miroir pour redresser l'image du type en t-shirt, ça passe comme une lettre à la poste et tout le monde est content.

Partager cet article
Repost0

Welcome


undefined
Un blog de chroniques sur tout et surtout sur rien...
Ce site est mis à jour des fois le week end mais des fois à d'autres moments aussi (ou pas).

 

Rechercher

Log

Traces

Locations of visitors to this page

compteur gratuit
visiteurs
Cliquez ici (ou bien alors sur l'icone) pour consulter ou laisser un timot sur le livre d’or