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10 janvier 2007 3 10 /01 /janvier /2007 07:01
L'autre jour, en allumant la télé, je suis tombé sur une émission dont le concept était de dévoiler les secrets des tours de magie les plus connus. Etant moi même apprenti magicien, je ne peux que m'inscire en faux contre un tel procédé qui bafoue toutes les règles déontologiques du métier et surtout  ne sert à rien.

La plupart du temps, une fois que l'on sait comment fonctionne un tour de magie, on le trouve idiot, on se demande même comment il a pu produire le moindre effet. Le seul intérêt de perdre son émerveillement pour un tour est de pouvoir le générer chez les autres. Savoir pour savoir n'a aucun interêt.

Je crois qu'il existe deux grandes catégories de spectateurs ceux qui (comme moi) se laissent émerveiller sans même tellement vouloir comprendre comment le lapin a bien pu se glisser dans le chapeau, et ceux qui veulent à tout prix comprendre, ceux qui ne vous lachent pas du regard une seconde, qui refusent même de choisir une carte car, ils le savent, à un moment donné vous allez faire un truc louche et ils ne veulent absolument pas vous en donner l'occasion.

Une étude statistique que j'ai effectuée montre que les gens qui appartiennnent à la première catégorie (les rêveurs) ont plutôt tendance, quand ils mangent de la purée, à faire un petit volcan dans lequel ils mettent la sauce. Les autres (les cartésiens) préfèrent dessiner des rayures bien parallèles dans l'assiette de purée, mais ça n'a peut être rien à voir.

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Garcimore - C'est écrit sur la casquette
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7 janvier 2007 7 07 /01 /janvier /2007 11:27
Dans le métro à Paris, on est parfois surpris de reconnaître une tête connue. Pourtant, on part à peu près toujours à la même heure, on empreinte à peu près toujours le même itinéraire et ça doit être pareil pour les autres, alors ce qui est vraiment étonnant c'est que l'on ne croise pas beaucoup plus souvent des visages familiers.

Un phénomène voisin semble se produire à la Fnac. Je vais beaucoup à la Fnac, souvent à la Fnac Saint-Lazare mais jamais je n’ai reconnu une caissière. Est ce que les emplois à la Fnac sont très très précaires ou bien alors, est ce que tous ces gens (comme ceux du métro) sont des comédiens payés à la journée pour faire de la figuration dans ma vie ?

Pour revenir aux transports en commun, je suis toujours amusé par le phénomène de fraternisation observé dans les trains de lointaine banlieue. Rien n'est plus étonnant que le rapprochement de ces âmes dont le seul point commun est
de faire le même trajet, dans le même wagon, le même matin.

Mais alors combien de temps faut il pour en arriver là ? Entre de parfaits étrangers, combien de voyages avant un simple regard, avant un timide hochement de tête ? Combien d’autres avant un sourire ? Combien de mois, avant de sortir le saucisson, le rouge et un jeu de belote ? Combien de trajets avant de posséder le siège, avant d’allumer ensemble les bougies du gâteau d’anniversaire de Jocelyne ?


Pour certains ce processus est beaucoup plus rapide que pour d’autres. Nous nous sommes tous retrouvés un jour face à cette secrétaire ménopausée, que l'on vient de vous présenter, et qui la minute d’après vous expose l’intégralité de ses différents avec son chef ou ce nouveau collègue que l’on ne connaissait pas il y a un quart d'heure et qui déjà vous raconte sa vie et vous explique qu’il a mal à sa couille, qu'il n'arrive plus à bander et que ça commence à peser sur son couple.

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Stranglers - La folie
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4 janvier 2007 4 04 /01 /janvier /2007 07:25
Hier matin, quand je suis monté dans le métro à la station Villiers, il y avait un aveugle et son chien, assis sur un strapontin (l'aveugle, pas le chien...). Le chien etait allongé par terre, regardait défiler les stations qui le séparaient de sa correspondance en haletant comme savent le faire les chiens. L'aveugle, lui, caressait doucement le chien. Je trouve qu'il n'y a pas grand chose de plus beau et de desinteressé que la relation qu'il peut y avoir entre un aveugle et son chien.

C'est marrant ce goût qu'ont les chiens pour les caresses. Je me demande comment ça lui est venu au chien ce truc là, car quand on y pense deux minutes, les chiens entre eux ont moyennement les capacités physiologiques de se faire des caresses. Il a fallu à un moment donné, qu'un chien se rapproche d'un homme (ou bien le contraire) et que cet homme ait l'idée d'avancer doucement sa main vers le dos du chien dans la promesse d'une caresse.

Bien sur avant que cette belle rencontre puisse avoir lieu il y a du y avoir quelques echecs, comme par exemple lorsque l'homme a eu l'idée d'expérimenter la caresse avec le lion des cavernes. Aujourd'hui encore, on déplore de temps en temps quelques expérimentations tactiles malheureuses entre espèces incompatibles, comme par exemple (à peu près chaque été au Canada) entre l'ours brun et le campeur (voir ce lien vers un site tout à fait officiel des autorités canadiennes sur le sujet qui me fait hurler de rire).

Les raisons du rapprochement entre espèces resteront donc mystèrieuses : le chat a domestiqué l'homme, l'homme a domestiqué le chien alors qu'il aurait aussi bien pu domestiquer la blatte. Il n'en a rien fait et finalement c'est tant mieux car une blatte d'aveugle hier matin dans le métro à la station Villiers m'aurait beaucoup moins ému que ce labrador.

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Jérémie Kisling - Je guide tes pas.
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1 janvier 2007 1 01 /01 /janvier /2007 10:46

Tout est calme, le jour de l’an, autant le 31 Décembre, c’est la fête, c’est psychédélique, autant le premier Janvier c’est calme.

Tous les 31 décembre, on se lève avec une drôle d’impression, et cette certitude que quelque chose d’étrange va se produire. C’est un peu le même sentiment que lorsqu'approche une éclipse, une tempête. On se prépare pour une transition insignifiante semblable à celle que l'on ressent quand vient la fin de l’été sur la plage.

Le 31 décembre, la fièvre du nouvel an est partout : dans les miroirs chinois, dans le bleu des photos, dans le regard d'un chat, dans les ailes d'un oiseau, dans la force d'un arbre, dans la couleur de l'eau.

Une année qui se termine, c’est un peu comme un amour qui s’arrête, c’est angoissant, mais par chance, souvent la mort d'un amour donne la vie à un autre (y'a déjà moins de soucis à se faire)

Si Noël est le plus souvent un événement familial, le 31 (comme on l’appelle ici) est le rendez vous entre copains. Oh oui ! parlons-en des copains, parlons de ce canapé dont on sent chaque ressort et sur lequel on improvise un couchage de fortune un fois le dernier métro évaporé.

Une des figures imposées du réveillon du 31 est la soirée déguisée (Dracula, Casanova, c'est un vrai plaisir de respecter les coutumes) avec toujours cette petite angoisse au moment où l’on sonne à la porte d’avoir été le seul à suivre le mot d’ordre de déguisement, sentiment analogue à celui que l’on a ressenti tout à l’heure en hélant timidement un taxi sous les regards goguenards des passants qui ont trouvé ce déguisement en carotte particulièrement réussi.

Ce qui est rigolo dans les fêtes du 31, c’est qu'il y a toujours ce garçon ivre mort qui passe sa soirée à faire des déclarations à toutes les filles qu'il croise. C'est par exemple le cas lorsqu'il se dirige en titubant vers la cuisine à la recherche d’une improbable bouteille de Moët et Chandon qui aurait échappé à la fatwa collective du jour. La fille croisée lui sourit gentiment et lui dit : "Il n'y a plus de champagne je crois". Lui il répond : "Qu'est ce que t'es belle quand tu dis, tu dis je crois. Est ce que tu veux bien te marier avec moi ? Je t'aimerai si fort que tu seras la plus belle, je graverai ton nom avec le feu du soleil, je tracerai des cercles autour de toi dans la nuit, pour éloigner le mal et les démons de la vie. Quelques coupes plus tard, encore un peu plus saoul, il croisera une autre fille et lui avouera : "J'ai besoin de tendresse, j'ai tellement de problèmes, donne-moi ton adresse, je veux quelqu'un qui m'aime."

On rentrera chez soi au petit matin, la mine défaite, on croisera dans le métro d’autres gens la mine défaite qui promènent eux aussi leur sac de couchage Décathlon, on s’amusera de voir ce couple fraîchement formé se tenant la main à l'aube sur le pont des Arts, il lui dira : "Regarde, le jour se lève, dans la tendresse sur la ville, tu vois le jour, c'est à l'amour qu'il ressemble."

Et finalement après quelques années, on recherchera des rassemblement plus simples, peut être plus calmes aussi.

Parce que le temps qui court, court, change les plaisirs.


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U2 - New Year's Day

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Etienne Daho - Epaule tattoo

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Laurent Voulzy - Derniers baisers

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Jean Pierre François - Je te survivrai

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Jackie Quartz - Mise au point

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La Compagnie Créole - Le bal masqué

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Marc Lavoine & Catherine Ringer - Qu'est ce que t'es belle

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François Feldman - Rien que pour toi

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Ottawan - T'es Ok, t'es bath, t'es in

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Peter et sloane - besoin de rien envie de toi

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Alain Chamfort - le temps qui court

Voilà sinon Bonne Année, maintenant je vais ranger mes 45 tours.
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29 décembre 2006 5 29 /12 /décembre /2006 11:48
J'aime bien le moment où l'on vient de s'installer dans un avion long courrier. On range ses petites affaires, on demande gentiment un second oreiller, on se cale dans le gros fauteuil, on construit sa niche pour les 6, 8, 10, 12 prochaines heures.

Un peu après, on vous propose un verre de champagne ou un jus d’orange
(j’aime bien ce choix minimaliste tellement chic qui n’est quasiment proposé que dans les avions) ou bien si vous n'avez pas soif, juste un sourire.

C'est en général à ce moment là que retentit le même morceau, calme et rassurant, comme une amorce tranquille à un voyage ouaté gentiment subsonique à travers le temps et l’espace.

J’ai longtemps cherché ce morceau, avant de mettre la main dessus. A son écoute, même à la maison, il ne faudrait pas grand-chose pour imaginer qu'on ne va pas tarder à me proposer un verre de champagne ou de jus d’orange
et me demander gentiment d’attacher ma ceinture pour me préparer à cette accélération toujours magique qui précède l'envol, magique lui aussi.

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Groove Armada - Fly me to the moon
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27 décembre 2006 3 27 /12 /décembre /2006 06:53
J'ai un petit faible pour le Champagne.

Déjà au départ une bouteille de Champagne c'est beau, c'est rigolo . Et puis une fois la bouteille terminée, tout est beau, tout est rigolo.


J'aime bien le cérémonial aussi : cette attention particulière à apporter à ce que la bouteille soit bien froide, ces douze épaisseurs de trucs à dépiauter avant d'atteindre le bouchon boule*. Cette impression de danger au moment où l'on a libéré la dernière goupille. Excitation semblable à celle que ressent James Bond (ou Jack Bauer) au moment où il s'apprète à sectionner le fil bleu (ou peut être le vert, le bleu ? le vert ? Dammit !) pour désamorcer la bombe et que tout peut exploser à chaque instant. Enfin, cette fierté de ne pas avoir perdu un oeil après le pop (au passage je deteste les rabat-la-joie qui font en sorte d'étouffer complètement ce bruit magique comme s'ils en avaient un peu honte...).

La possibilité d'ouvrir ce contenant en le brisant avec un sabre ou même une petite cuillère, selon que l'on a plus ou moins de matériel disponible et de panache, m'enthousiasme à chaque fois.
Et puis quand on ouvre une bouteille de Champagne on peut à chaque fois vérifier que le monde est moins cruel après deux coupettes.

Ce qui est clair, c'est que les producteurs de Champagne ont réussi là où les producteurs de Suze ont échoué : faire de cette boisson un truc festif. Bien sur la bouteille de Suze part avec un handicap. La bouteille n'est pas belle, on a pas vraiment besoin de la garder au frais (enfin je crois) et puis surtout
le bouchon ne fait pas pop et on ne risque pas de perdre un oeil en l'ouvrant. En plus on a pas besoin de verre spécial pour la boire (si quelqu'un s'est fait offrir des coupes à Suze pour noël qu'il m'écrive ou plutôt non, qu'il ne m'écrive pas).

Il semblerait que le syndicat des producteurs de liqueur de Gentiane travaille sur un projet pour repositionner le produit sur le marché du festif, dont une des composantes serait de fixer un petit grelot sur le bouchon des bouteilles de Suze.

* Paroles et Musique Alain Souchon.

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Alain Souchon - Courrier
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24 décembre 2006 7 24 /12 /décembre /2006 10:16
J’ai décidé de ne pas écrire de post sur Noël.

Je ne parlerai donc pas des gens dans le métro vendredi dernier qui allaient bosser à la Défense avec leur grosses valises et leurs énormes sacs Galeries Lafayette dans lesquels se trouvait sans doute une trottinette pour le petit neveu de province.

Je ne parlerai pas non plus de ce collègue croisé au sortir de l’ascenseur précédé par deux rennes, les bras chargés de cadeaux  (le collègue pas les rennes, c'est Noël mais essayez de suivre un peu quand même) à qui j’ai lancé un : "Oh merci fallait pas, un gros cadeau c’est trop sympa".

Comme je ne parlerai pas de noël, je ne dirai pas qu’il y a deux grandes catégories de gens : ceux qui adoooorent Noël, les cadeaux, la bonne bouffe, les étoiles dans les yeux des enfants au matin devant les cadeaux apparus dans la nuit, et ceux qui détestent Noël, ce trop plein de bouffe, courrir dans les magasins pour trouver des cadeaux pourris et ces saletés de mômes qui courrent au pied du sapin trop tôt le matin en faisant du bruit alors qu'on aimerait bien dormir un peu et cuver tranquillement son champagne.

Pour moi Noël est un truc un peu mitigé : quand on est petit, au début de la soirée de réveillon, Noël c'est rigolo, on joue avec les cousins, on s’empiffre de biscuits apéritifs, et puis très vite on est victime de remontrances ("mais arrête donc de te gaver de pistaches, tu n’auras plus faim pour la suite").

Et puis au bout d’un moment, alors qu’on est à peine arrivé au plat de résistance, on commence vraiment à trouver ce rassemblement interminable et à avoir des fourmis dans les jambes. Un peu plus tard, après une âpre négociation on obtient parfois l’autorisation de sortir de table pendant que la télé diffuse pour la douxième fois l’homme de Rio. Après on lutte fièrement contre le sommeil pour apercevoir ce gros bonhomme rouge qui amène les cadeaux, les yeux piquent de plus en plus et en général on s'écroule de fatigue avant même le générique de fin de l'homme de Rio.

Quelques années plus tard, on découvre que le Père Noël est un pur produit du capitalisme américain pensé par Coca Cola (l’histoire ne dit pas s’il contribue à doper les ventes de Coca Cola à Noël) et puis on se dit que ça saoule un peu cette fièvre de consommation.

On aime toujours beaucoup les loupiotes qui fleurissent partout dans les rues de Paris, les chansons de Noël de l’Amérique des années 50, mais malgré tout on a hâte que cette période se termine.

Pour un peu on aurait envie d’hiberner jusqu'à être réveillé au printemps par le bruit des jonquilles en train de pousser..

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Dean Martin - Let it snow ! Let it snow ! Let it snow !
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18 décembre 2006 1 18 /12 /décembre /2006 07:09
Ce blog a environ un an. Je dis environ un an, car comme pour le Christ je ne suis pas bien certain de la date exacte de sa naissance. Quand on y pense c’est embêtant de n’être pas bien sur pour le Christ car s’il faut le bon moment pour les cadeaux, c’est pâques et du coup ça serait une sacré tuile pour le père noël parce que le traîneau à Pâques, c’est pas facile, mais passons tel n’est pas le sujet de ce post.

La Toute première fois, il y eu un Prem's post  sur le 11 septembre. Et puis rien pendant des semaines et ensuite des posts réguliers à partir du 9 Décembre.

Au départ on prend cela comme un jeu, très vite on devient accro aux statistiques, on surveille son Audimat avec une montée d’Adrénaline.


Si les symptomes persistent, et en général ils persistent, même si on est pris dans Le tourbillon de la vie, on préfère manger Sur le pouce, sauter Fromage et dessert pour pouvoir écrire un Billet minute, quitte à ne pas prendre le temps de faire La Sieste.


De Retour de vacances, on se précipite sur son PC (La quintescence de la cybernétique) pour consulter les commentaires parfois Tordants, le Livre d'or. Le blog devient aussi précieux que le Pain quotidien, la semaine, le week-end et les jours Fériés, et même les nuits de Pleine lune.


En près d’un an, il y a eu des posts terrestres, des billets à 39.000 pieds. Des textes écrits Au matin*, à
Tokyo, à New York (Start spreading the news) et
ailleurs, malgré la Paresse due au Jet Lag. Des textes écrits parfois Vite sur une Chaise à Tokyo* dans la chambre d’un hotel international après avoir pris soin d’accrocher le panneau Ne pas déranger sur la poignée de la porte, comme autant d’ Interludes au voyage (j’aime assez le coté Poudre aux yeux de ce paragraphe en le relisant)

On y trouve des Soliloques inutiles, des envolées sur des sujets Obsolètes
comme l’avènement de la Télématique. Mais aussi des onomatopées animalières, des Miaou, des Ouaf. Ici on parle surtout de rien, d’Aéroport, d’Aéroplane, de Valise, du Terminal 1, de Métaphysique parfois, de Décalage. Mais aussi de musique un peu, Vincent Delerm, Etienne Daho, Alain Souchon, Porque te vas (qui soit dit en passant génère un traffic Etonnant).

L’idée c’est que si ce blog était une chanson, Ce s'rait une chanson parfaite, un truc profond..., que les habitués qui vous croisent par hasard sur la Ligne 13 vous disent J'aime beaucoup ce que vous faites.

Et avec ça ? on trouve des billets Flashback sur des questions essentielles de Quand j'étais petit comme Goldorak ou bien Pourquoi est-ce que les sous-pulls ne reviennent pas à la mode ? (par Matoo) ou encore qui se cache derrière Bison Futé ? et d’autres questions essentielles A propos de nos tontons (par Monsieur Type*) (mais au fait Qui est Monsieur Type ?). Tout ces sujets sur lesquels on ne trouve pas de publication disponible Chez votre marchand de journaux.

Et puis aussi et peut être surtout, des textes sur les Petites fêlures de chacun comme un Clin d'oeil aux travers de l’être humain, toutes ces petites choses qu’on laisserait bien en Poste restante et qui font que L'enfer c'est les autres

Le plus souvent ça n’a ni queue ni tête Et c'est le but

A ceux qui sont arrivés ici par hasard j’ai envie de demander Vous avez trouvé sans problème ? Je peux vous aider ?

A ceux qui viennent régulièrement, qui laissent de temps en temps une trace, Restez groupés, Ouvrez grand vos yeux, et puisque la fin de l’année approche  A vos marques et  A la bonne votre.

Sinon c’est bientôt Noël, alors bon Noel « Sous vos applaudissements »

PS / C’est La honte mais a mon grand désespoir je n’ai pas réussi à caser les titres des 140 billets précédent celui-ci. Pour certains, ça n’a pas été du Gateau, un vrai Pensum, pour d’autres il était carrément impossible de  trouver La bonne place (même Harry Potter aurait eu du mal). J’ai donc préféré ne pas les faire figurer ici plutôt que de les caser au forceps à La mauvaise place limitant ainsi la portée de ce Métapost.

 

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14 décembre 2006 4 14 /12 /décembre /2006 07:26
Il est des situations de la vie de tous les jours dont on aimerait avoir la capacité de s'extraire d'un clignement de paupière ou d'un frottage de nez façon ma sorcière bien aimée.

Comme par exemple lorsque l'on se retrouve dans une rame immobile et bondée de la ligne 13 quelquepart entre la Fourche et Place de Clichy et que le chauffeur vous annonce qu'il faut patienter un peu parce que la rame qui précède la votre a un problème de fermeture de porte et procède au déchargement de tous ses voyageurs. Voyageurs qui ne manqueront pas de tenter bientôt de prendre sauvagement d'assaut le wagon dans lequel vous vous tassez déjà.

C'est également le cas quand à la fin de ce pot amical qui rythme la vie de l'entreprise, tel collègue aviné vient vous confier ses déboires conjugaux en ne respectant pas cette distance minimale que l'on met normalement entre deux visages en train de se parler, vous permettant ainsi de profiter pleinement de son haleine de coyotte.

Les exemples de ces situations d'inconfort extrème dont on aimerait pouvoir s'évader comme par magie sont nombreux : ce dejeuner de famille qui n'en finit pas, cette réunion dont chacun se demande ce qu'il est venu y faire, ce TGV dans lequel il ne restait plus que des places en fumeur, cette pièce de théatre avant-gardiste, ou encore ce dîner dont vous saisissez à la première minute qu'il vous fera prendre la pleine mesure du sens du mot interminable.

Parfois, dans la vie moderne , on aurait envie d'échapper à ce rythme effrenné, d'appuyer sur le bouton pause.

Parfois, dans la vie moderne, on rêve de sécher ces réunions ennuyeuses, de sauter dans le premier avion vers les tropiques les plus proches et de n'avoir plus comme souci que de penser à prendre du pain pour nourir les poissons de toutes les couleurs qui vous accompagnent à chaque baignade.

Parfois on sent ce besoin de presser la touche Escape, comme on le fait sur un PC au bord de la surchauffe.

Seulement voila, le plus souvent, dans la vie c'est comme dans les montagnes russes : il ya un clong clong puis un long moment de silence, une grande descente, des virages dans tous les sens sur lesquels on a aucune prise, et à aucun moment la moindre touche escape.
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10 décembre 2006 7 10 /12 /décembre /2006 19:21

La tempête a eu raison du vasistas de la cuisine.

Ca fait un drôle d’effet quand on rentre chez soi de trouver des bouts de verre un peu partout sans avoir laissé échappé le moindre saladier. Il m’a fallu un peu de temps pour, tel un inspecteur de la police scientifique, reconstituer un scénario probable permettant d’expliquer la présence combinée d’eau, de morceaux de verre mais aussi de ciment sur le carrelage de la cuisine. Une bourrasque plus forte aura décroché un morceau de mur, lequel morceau de mur s’ennuyant n’aura rien trouvé de mieux à faire que de se précipiter sur mon vasistas qui n’aura pas survécu à l’énergie cinétique accumulée par la brique*.

Quoi de plus jouissif quand on est déjà très très en retard sur les courses de noël de passer l’ante pénultième samedi à chercher un vitrier.

J’avais déjà évoqué ici ou les difficultés que l’on peut avoir à engager un artisan fiable à paris, les vitriers ne dérogent pas à cette règle.

J’ai d’abord pu constater qu’il était très difficile de se retrouver dans les pages jaunes. Non seulement toutes les boites de dépannage commencent par un A mais il semble également qu’ellles multiplient les inscriptions dans l’annuaire pour augmenter vos chances de se prendre dans leurs filets.

Je convoque donc un premier artisan qui m’avait annoncé au téléphone qu’il venait juste pour un devis, et qu’il ne pourrait procéder à la réparation du dit vasistas que la semaine prochaine. Une heure trente après l’heure convenue du rendez vous (les artisans parisiens, ne portent jamais de montre ou alors ils ne savent pas lire l’heure, et il semble que ça ne les dérange pas, mais alors pas du tout du tout) arrive un gars azimuté et débonnaire qui s’étonne que je le dérange pour un devis un samedi (???) jette mollement un œil au vasistas agonisant et m’annonce "Ca fera cinq cent euros". Je le raccompagne en lui assénant un "Je vous rappelle" c’est marrant on dit toujours " Je vous rappelle" alors que l’on pense : " Toi mon pèpère t’as vraiment un tronche d’escroc, jamais je ne te confierai le sauvetage de mon vasistas".

Un peu plus tard dans la journée, je me suis mis à la recherche d’un nouvel artisan. Seulement voilà, comme j’écrivais plus haut, on se perd un peu dans les pages jaunes, et j’avais pas vraiment noté le numéro du premier, donc comme un con je rappelle le même (inscrit sous un autre nom…).

Moi : Bonjour j’ai un problème de vasistas cassé

Lui : Oui nous sommes venus chez vous tout à l’heure, vous en appelez beaucoup comme ça des artisans ?

Moi : Euh … ben au moins deux

Lui : Faut nous laisser travailler monsieur plutôt que de nous déranger pour rien, il y a des gens qui ont des réels besoins.

Le candidat suivant choisi lui aussi dans les pages jaunes, n’était quant à lui pas du tout emballé à l’idée de se déplacer pour faire un devis : "Si on vient, on fait le boulot, pas de devis, c’est comme ça. Et puis vous vous en foutez si on vous arnaque, c’est l’assurance qui paye"

C’est à ce moment là que je me suis dit que vitrier c’était quand même un chouette métier, on va voir les clients qu’on veut, quand on veut, on leur facture des trucs à n’importe quel prix et on les engueulent quand ils vous retardent dans cette entreprise….


* J’aimais bien l’expression il gèle à pierre fendre, j’emploierai désormais l’expression, il vente à pierre vole.

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Un blog de chroniques sur tout et surtout sur rien...
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