30 décembre 2009
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Il est toujours amusant de constater que si le corps humain est capable d'accomplir de grandes choses comme arriver en haut de l'Everest ou descendre à 200 mètres sous l'eau sans reprendre sa respiration, il y a des petites choses toutes bêtes dont nous sommes physiologiquement incapables comme se pencher en avant sans tomber comme une merde quand on est en appui sur les genoux les mains dans le dos, avaler trois petits beurres en moins d'un minute ou se gratter de derrière des oreilles avec les pattes arrières comme le font les chats sans même y penser.
Je souffre pour ma part de deux ou trois anomalies psychomotrices assez personnelles dont j'ai parfois parlé ici : je suis à peu près incapable de réussir un clin d'œil qui se tienne, incapable également je suis de dessiner un huit correctement : depuis tout petit mes huit à l'envers je fais (parfois j'ai tendance à ranger mes phrases à l'envers également).
Avec le temps j'ai appris à vivre avec ces infirmités : je préfère le sourire au clin d'oeil et quand j'ai besoin de faire un chèque pour acheter de l'essence (ce qui est somme toute assez rare) je fais attention de ne pas tomber sur un multiple de huit (et accessoirement je fais en sorte d'atteindre un chiffre rond).
Je suis également porteur d'une tare terriblement handicapante en cette période de fêtes : je suis incapable de faire un paquet cadeau qui ressemble à quelque-chose. Chaque étape du calvaire que constitue la confection d'un paquet cadeau me rappelle le cauchemar qu'était la couverture des livres de classe quand j'étais petit : les dents qui apparaissent sur le bord du papier parce qu'on a voulu le couper trop vite, l'horrible dissymétrie de chaque bord, l'impossible cornage des coins ou le scotch dont on a perdu le bout qui finit par se coller au mauvais endroit et qui arrache le décor du papier.
Je suis malgré tout à chaque fois émerveillé par ce phénomène mystérieux observé chaque année qui fait que quelle que soit la taille du dernier cadeau que l'on cherche à emballer, le morceau de papier qui reste est toujours trop petit d'environ un centimètre.
Je souffre pour ma part de deux ou trois anomalies psychomotrices assez personnelles dont j'ai parfois parlé ici : je suis à peu près incapable de réussir un clin d'œil qui se tienne, incapable également je suis de dessiner un huit correctement : depuis tout petit mes huit à l'envers je fais (parfois j'ai tendance à ranger mes phrases à l'envers également).
Avec le temps j'ai appris à vivre avec ces infirmités : je préfère le sourire au clin d'oeil et quand j'ai besoin de faire un chèque pour acheter de l'essence (ce qui est somme toute assez rare) je fais attention de ne pas tomber sur un multiple de huit (et accessoirement je fais en sorte d'atteindre un chiffre rond).
Je suis également porteur d'une tare terriblement handicapante en cette période de fêtes : je suis incapable de faire un paquet cadeau qui ressemble à quelque-chose. Chaque étape du calvaire que constitue la confection d'un paquet cadeau me rappelle le cauchemar qu'était la couverture des livres de classe quand j'étais petit : les dents qui apparaissent sur le bord du papier parce qu'on a voulu le couper trop vite, l'horrible dissymétrie de chaque bord, l'impossible cornage des coins ou le scotch dont on a perdu le bout qui finit par se coller au mauvais endroit et qui arrache le décor du papier.
Je suis malgré tout à chaque fois émerveillé par ce phénomène mystérieux observé chaque année qui fait que quelle que soit la taille du dernier cadeau que l'on cherche à emballer, le morceau de papier qui reste est toujours trop petit d'environ un centimètre.