11 février 2007
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18:12
Il est toujours un peu angoissant de voir veillir les chanteurs qui ont marqué notre adolescence et réaliser par exemple que Jean-Jacques Goldman a fété ses 55 ans, qu'Etienne Daho a compté 51 bougies sur son dernier gâteau d'anniversaire ou bien que Jordy sera en âge d'aller voter aux prochaines élections présidentielles (encore que l'emploi de l'expression "marqué notre adolescence" dans le cas de Jordy est peut être un peu exagéré).
En fait on aurait envie que, comme pour Tintin, le temps n'ait pas d'emprise sur les artisans de la bande originale de notre vie.
L'étonnement est encore plus fort pour ceux que l'on ne voit pas vieillir et qui réapparaissent par accident. C'est le cas par exemple de Dorothée, recemment venue partager le canapé de Drucker avec Chantal Goya dont je n'ose même pas aller chercher la date de naissance dans wikipedia.
En fait la seule solution pour un artiste de ne jamais donner cette impression là, c'est de mourir jeune : personne n'a jamais dit de Marylin Monroe ou de James Dean qu'il vieillissaient mal.
Mais dans ce cas, pour que la légende reste intacte, il faut aussi prendre soin de faire disparaître son entourage. C'est la conclusion à laquelle je suis arrivé en regardant un reportage sur la vie dissolue de l'acteur rebelle dans lequel était interviewé un ancien petit copain de l'acteur. L'ex-amant, septuagénaire et sans doute incontinent, répondait aux questions du journaliste dans une chemise à fleur improbable que seuls sont capables de porter les retraités américains residant en floride.
Je dois dire que cette expérience télévisuelle a quelque peu écorné l'image de bogosse absolu que j'avais jusqu'alors de l'acteur.
En fait on aurait envie que, comme pour Tintin, le temps n'ait pas d'emprise sur les artisans de la bande originale de notre vie.
L'étonnement est encore plus fort pour ceux que l'on ne voit pas vieillir et qui réapparaissent par accident. C'est le cas par exemple de Dorothée, recemment venue partager le canapé de Drucker avec Chantal Goya dont je n'ose même pas aller chercher la date de naissance dans wikipedia.
En fait la seule solution pour un artiste de ne jamais donner cette impression là, c'est de mourir jeune : personne n'a jamais dit de Marylin Monroe ou de James Dean qu'il vieillissaient mal.
Mais dans ce cas, pour que la légende reste intacte, il faut aussi prendre soin de faire disparaître son entourage. C'est la conclusion à laquelle je suis arrivé en regardant un reportage sur la vie dissolue de l'acteur rebelle dans lequel était interviewé un ancien petit copain de l'acteur. L'ex-amant, septuagénaire et sans doute incontinent, répondait aux questions du journaliste dans une chemise à fleur improbable que seuls sont capables de porter les retraités américains residant en floride.
Je dois dire que cette expérience télévisuelle a quelque peu écorné l'image de bogosse absolu que j'avais jusqu'alors de l'acteur.
Michel Delpech & Alain Souchon - Quand j'étais chanteur