27 décembre 2006
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J'ai un petit faible pour le Champagne.
Déjà au départ une bouteille de Champagne c'est beau, c'est rigolo . Et puis une fois la bouteille terminée, tout est beau, tout est rigolo.
J'aime bien le cérémonial aussi : cette attention particulière à apporter à ce que la bouteille soit bien froide, ces douze épaisseurs de trucs à dépiauter avant d'atteindre le bouchon boule*. Cette impression de danger au moment où l'on a libéré la dernière goupille. Excitation semblable à celle que ressent James Bond (ou Jack Bauer) au moment où il s'apprète à sectionner le fil bleu (ou peut être le vert, le bleu ? le vert ? Dammit !) pour désamorcer la bombe et que tout peut exploser à chaque instant. Enfin, cette fierté de ne pas avoir perdu un oeil après le pop (au passage je deteste les rabat-la-joie qui font en sorte d'étouffer complètement ce bruit magique comme s'ils en avaient un peu honte...).
La possibilité d'ouvrir ce contenant en le brisant avec un sabre ou même une petite cuillère, selon que l'on a plus ou moins de matériel disponible et de panache, m'enthousiasme à chaque fois. Et puis quand on ouvre une bouteille de Champagne on peut à chaque fois vérifier que le monde est moins cruel après deux coupettes.
Ce qui est clair, c'est que les producteurs de Champagne ont réussi là où les producteurs de Suze ont échoué : faire de cette boisson un truc festif. Bien sur la bouteille de Suze part avec un handicap. La bouteille n'est pas belle, on a pas vraiment besoin de la garder au frais (enfin je crois) et puis surtout le bouchon ne fait pas pop et on ne risque pas de perdre un oeil en l'ouvrant. En plus on a pas besoin de verre spécial pour la boire (si quelqu'un s'est fait offrir des coupes à Suze pour noël qu'il m'écrive ou plutôt non, qu'il ne m'écrive pas).
Il semblerait que le syndicat des producteurs de liqueur de Gentiane travaille sur un projet pour repositionner le produit sur le marché du festif, dont une des composantes serait de fixer un petit grelot sur le bouchon des bouteilles de Suze.
* Paroles et Musique Alain Souchon.
Alain Souchon - Courrier
Déjà au départ une bouteille de Champagne c'est beau, c'est rigolo . Et puis une fois la bouteille terminée, tout est beau, tout est rigolo.
J'aime bien le cérémonial aussi : cette attention particulière à apporter à ce que la bouteille soit bien froide, ces douze épaisseurs de trucs à dépiauter avant d'atteindre le bouchon boule*. Cette impression de danger au moment où l'on a libéré la dernière goupille. Excitation semblable à celle que ressent James Bond (ou Jack Bauer) au moment où il s'apprète à sectionner le fil bleu (ou peut être le vert, le bleu ? le vert ? Dammit !) pour désamorcer la bombe et que tout peut exploser à chaque instant. Enfin, cette fierté de ne pas avoir perdu un oeil après le pop (au passage je deteste les rabat-la-joie qui font en sorte d'étouffer complètement ce bruit magique comme s'ils en avaient un peu honte...).
La possibilité d'ouvrir ce contenant en le brisant avec un sabre ou même une petite cuillère, selon que l'on a plus ou moins de matériel disponible et de panache, m'enthousiasme à chaque fois. Et puis quand on ouvre une bouteille de Champagne on peut à chaque fois vérifier que le monde est moins cruel après deux coupettes.
Ce qui est clair, c'est que les producteurs de Champagne ont réussi là où les producteurs de Suze ont échoué : faire de cette boisson un truc festif. Bien sur la bouteille de Suze part avec un handicap. La bouteille n'est pas belle, on a pas vraiment besoin de la garder au frais (enfin je crois) et puis surtout le bouchon ne fait pas pop et on ne risque pas de perdre un oeil en l'ouvrant. En plus on a pas besoin de verre spécial pour la boire (si quelqu'un s'est fait offrir des coupes à Suze pour noël qu'il m'écrive ou plutôt non, qu'il ne m'écrive pas).
Il semblerait que le syndicat des producteurs de liqueur de Gentiane travaille sur un projet pour repositionner le produit sur le marché du festif, dont une des composantes serait de fixer un petit grelot sur le bouchon des bouteilles de Suze.
* Paroles et Musique Alain Souchon.
Alain Souchon - Courrier