14 décembre 2006
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Il est des situations de la vie de tous les jours dont on aimerait avoir la capacité de s'extraire d'un clignement de paupière ou d'un frottage de nez façon ma sorcière bien aimée.
Comme par exemple lorsque l'on se retrouve dans une rame immobile et bondée de la ligne 13 quelquepart entre la Fourche et Place de Clichy et que le chauffeur vous annonce qu'il faut patienter un peu parce que la rame qui précède la votre a un problème de fermeture de porte et procède au déchargement de tous ses voyageurs. Voyageurs qui ne manqueront pas de tenter bientôt de prendre sauvagement d'assaut le wagon dans lequel vous vous tassez déjà.
C'est également le cas quand à la fin de ce pot amical qui rythme la vie de l'entreprise, tel collègue aviné vient vous confier ses déboires conjugaux en ne respectant pas cette distance minimale que l'on met normalement entre deux visages en train de se parler, vous permettant ainsi de profiter pleinement de son haleine de coyotte.
Les exemples de ces situations d'inconfort extrème dont on aimerait pouvoir s'évader comme par magie sont nombreux : ce dejeuner de famille qui n'en finit pas, cette réunion dont chacun se demande ce qu'il est venu y faire, ce TGV dans lequel il ne restait plus que des places en fumeur, cette pièce de théatre avant-gardiste, ou encore ce dîner dont vous saisissez à la première minute qu'il vous fera prendre la pleine mesure du sens du mot interminable.
Parfois, dans la vie moderne , on aurait envie d'échapper à ce rythme effrenné, d'appuyer sur le bouton pause.
Parfois, dans la vie moderne, on rêve de sécher ces réunions ennuyeuses, de sauter dans le premier avion vers les tropiques les plus proches et de n'avoir plus comme souci que de penser à prendre du pain pour nourir les poissons de toutes les couleurs qui vous accompagnent à chaque baignade.
Parfois on sent ce besoin de presser la touche Escape, comme on le fait sur un PC au bord de la surchauffe.
Seulement voila, le plus souvent, dans la vie c'est comme dans les montagnes russes : il ya un clong clong puis un long moment de silence, une grande descente, des virages dans tous les sens sur lesquels on a aucune prise, et à aucun moment la moindre touche escape.
Comme par exemple lorsque l'on se retrouve dans une rame immobile et bondée de la ligne 13 quelquepart entre la Fourche et Place de Clichy et que le chauffeur vous annonce qu'il faut patienter un peu parce que la rame qui précède la votre a un problème de fermeture de porte et procède au déchargement de tous ses voyageurs. Voyageurs qui ne manqueront pas de tenter bientôt de prendre sauvagement d'assaut le wagon dans lequel vous vous tassez déjà.
C'est également le cas quand à la fin de ce pot amical qui rythme la vie de l'entreprise, tel collègue aviné vient vous confier ses déboires conjugaux en ne respectant pas cette distance minimale que l'on met normalement entre deux visages en train de se parler, vous permettant ainsi de profiter pleinement de son haleine de coyotte.
Les exemples de ces situations d'inconfort extrème dont on aimerait pouvoir s'évader comme par magie sont nombreux : ce dejeuner de famille qui n'en finit pas, cette réunion dont chacun se demande ce qu'il est venu y faire, ce TGV dans lequel il ne restait plus que des places en fumeur, cette pièce de théatre avant-gardiste, ou encore ce dîner dont vous saisissez à la première minute qu'il vous fera prendre la pleine mesure du sens du mot interminable.
Parfois, dans la vie moderne , on aurait envie d'échapper à ce rythme effrenné, d'appuyer sur le bouton pause.
Parfois, dans la vie moderne, on rêve de sécher ces réunions ennuyeuses, de sauter dans le premier avion vers les tropiques les plus proches et de n'avoir plus comme souci que de penser à prendre du pain pour nourir les poissons de toutes les couleurs qui vous accompagnent à chaque baignade.
Parfois on sent ce besoin de presser la touche Escape, comme on le fait sur un PC au bord de la surchauffe.
Seulement voila, le plus souvent, dans la vie c'est comme dans les montagnes russes : il ya un clong clong puis un long moment de silence, une grande descente, des virages dans tous les sens sur lesquels on a aucune prise, et à aucun moment la moindre touche escape.