23 novembre 2006
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J’ai toujours aimé les lapins. Quand j’étais petit il y avait un clapier à lapins au fond du jardin chez ma grand-mère. Aller caresser les lapins ou leur donner des restes de carottes (oui je sais ça fait un peu cliché…) était une des activités phare d’une journée ordinaire de vacances scolaires.
Le lapin est un animal paisible qui vit sa vie de lapin sans trop se poser trop de questions. J’aime cette impression que donnent les lapins de se foutre de tout en faisant doucement vibrer leurs narines.
Le lapin est un des rares animaux (avec la colombe) qui possède des pouvoirs magiques, notamment celui de disparaître ou de se matérialiser à sa guise au fond d’un chapeau haut de forme.
Lorsque l’on vit à Paris et que l’on veut se reposer l’esprit à la vue de léporidés, le plus simple consiste à aller prendre un avion pour l'autre bout du monde en partant de Roissy. Je suis toujours surpris de la quantité de lapins qui pullulent là bas. Le fait est, qu’a part quelques nuisances sonores ils sont relativement peinards. Je pense qu’ils sont tous à moitié sourds et que sans doute dans quelques générations, l’évolution naturelle du lapin aéroportuaire conduise à une espèce sans oreilles, ce qui serait quand on y pense, quand même un peu dommage.
L’autre jour, je ramenais du marché des Batignolles un lapin rôti (je les aime aussi beaucoup avec de la moutarde et des petites patates) destiné au dîner du jour. Un peu avant la sortie du marché, après le marchand de fruits et légumes, il y avait, posé sur une table, un grande cage avec un énorme lapin dedans (sans doute le lapin de compagnie d’un commerçant du marché). Il avait l’air de se foutre de tout, il faisait doucement vibrer ses narines, mais j’ai senti comme une petite inquiétude dans son regard rouge au moment ou il à croisé le mien.
Published by Nanaimo
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