20 septembre 2009
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Il arrive parfois que tombe sur vos épaules une responsabilité inattendue, pour laquelle vous ne vous étiez pas du tout préparé. C'est par exemple le cas au G20 quand la caissière au bout de la file d'attente dans laquelle vous vous trouvez décide de prendre sa pause et vous confie la lourde tâche d'en informer le reste du magasin. Le plus souvent on se livre à cette tâche avec un enthousiasme plutôt mesuré.
La lâcheté conduit même parfois à faire comme si de rien n'était jusqu'à ce que la caissière aboie un rappel à l'ordre à votre voisin de derrière qui depuis une dizaine de minutes se réjouissait intérieurement d'avoir fait un choix de caisse parfait tant la longueur de la file dans laquelle il s'est engagée est infiniment plus courte que les autres.
L'autre jour dans le TGV une dame a commencé à faire des bruits très bizarres, le wagon entier à envisagé une crise d'épilepsie avant de se rendre compte qu'ayant avalé un truc de travers elle était en train de s'étouffer. C'est pendant que j'étais en train d'essayer de me remémorer cette demi-journée de formation aux gestes qui sauvent, organisée il y a quelques mois au bureau, pendant laquelle on avait bien rigolé avec les collègues qu'un monsieur juste en face de moi (il devait être médecin) s'est levé pour se précipiter vers la dame et d'un geste précis lui a fait expulser ce qui était en train de devenir son dernier m&m.
A ce moment là j'ai ressenti comme une espèce d'humiliation voisine de celle que l'on éprouve quand une dame de la file d'attente d'à coté s'adresse à celui qui s'apprête à faire la queue derrière vous et lui lance un sévère "c'est fermé derrière le monsieur, pourquoi croyez vous qu'il y ait aussi peu de monde à cette caisse ?"
Cake - I will survive
La lâcheté conduit même parfois à faire comme si de rien n'était jusqu'à ce que la caissière aboie un rappel à l'ordre à votre voisin de derrière qui depuis une dizaine de minutes se réjouissait intérieurement d'avoir fait un choix de caisse parfait tant la longueur de la file dans laquelle il s'est engagée est infiniment plus courte que les autres.
L'autre jour dans le TGV une dame a commencé à faire des bruits très bizarres, le wagon entier à envisagé une crise d'épilepsie avant de se rendre compte qu'ayant avalé un truc de travers elle était en train de s'étouffer. C'est pendant que j'étais en train d'essayer de me remémorer cette demi-journée de formation aux gestes qui sauvent, organisée il y a quelques mois au bureau, pendant laquelle on avait bien rigolé avec les collègues qu'un monsieur juste en face de moi (il devait être médecin) s'est levé pour se précipiter vers la dame et d'un geste précis lui a fait expulser ce qui était en train de devenir son dernier m&m.
A ce moment là j'ai ressenti comme une espèce d'humiliation voisine de celle que l'on éprouve quand une dame de la file d'attente d'à coté s'adresse à celui qui s'apprête à faire la queue derrière vous et lui lance un sévère "c'est fermé derrière le monsieur, pourquoi croyez vous qu'il y ait aussi peu de monde à cette caisse ?"