26 septembre 2006
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Le traiteur chinois est sans conteste le joker absolu en matière de dîner improvisé. C'est un truc fiable, facile et sans surprise lorsque l’on s’aperçoit que le frigo est vide en rentrant de week-end comme un vrai parigot et que l’on n’a pas la force d’aller faire la queue au monoprix quand celui ci regorge de vrais parigots aux frigo vide qui, eux aussi, rentrent de week-end.
Avec le traiteur chinois pas de question à se poser : on sait qu’il sera ouvert (je suis toujours sidéré par les horaires d’ouverture de ces endroits) on sait exactement ce qu’on y trouvera, on sait d'avance ce que l’on commandera, on est même capable de prédire chaque ligne du texte de cette gentille dame qui dirige l’échoppe. Je pense que dans les écoles où l’on se forme au métier de traiteur chinois, on apprend en phonétique les phrases minimales nécessaire à l’exercice de ce commerce : "Avec la sauce ?" "Chauffé Monsieur ?"
Bien sur, vu le nombre de traiteurs chinois que compte Paris, il y a à boire et à manger, enfin je veux dire il y a du bon et du moins bon. Il est important d’avoir un bon traiteur chinois, commeil est vital d'avoir un bon notaire, un bon dentiste, un bon garagiste. Identifier un bon traiteur chinois quand on arrive dans un quartier est un truc primordial car en fait on ne sait jamais trop à l’avance quand on en aura besoin. Un bon repérage évite de se retrouver un lundi soir de retour de week end à consommer des nems confectionnés au milieu des cafards quelques semaines plus tôt dans une baignoire d’un F2 sordide de l’avenue de Choisy.
J’aime bien les traiteurs chinois, j’aime bien les restaus chinois aussi, par contre je n’ai jamais élucidé deux mystères :
- Le premier : qu’on y serve des oranges givrées en dessert : je suis allé en Chine, au Vietnam, je n’y ai jamais vu le commencement d’une orange givrée.
- Le deuxième : qu’on ne trouve pour ainsi dire jamais d’orange givrée ailleurs qu’au restaurant chinois.
Les frères Tang auraient ils verrouillé la filière d’importation de l’orange givrée ?
Avec le traiteur chinois pas de question à se poser : on sait qu’il sera ouvert (je suis toujours sidéré par les horaires d’ouverture de ces endroits) on sait exactement ce qu’on y trouvera, on sait d'avance ce que l’on commandera, on est même capable de prédire chaque ligne du texte de cette gentille dame qui dirige l’échoppe. Je pense que dans les écoles où l’on se forme au métier de traiteur chinois, on apprend en phonétique les phrases minimales nécessaire à l’exercice de ce commerce : "Avec la sauce ?" "Chauffé Monsieur ?"
Bien sur, vu le nombre de traiteurs chinois que compte Paris, il y a à boire et à manger, enfin je veux dire il y a du bon et du moins bon. Il est important d’avoir un bon traiteur chinois, commeil est vital d'avoir un bon notaire, un bon dentiste, un bon garagiste. Identifier un bon traiteur chinois quand on arrive dans un quartier est un truc primordial car en fait on ne sait jamais trop à l’avance quand on en aura besoin. Un bon repérage évite de se retrouver un lundi soir de retour de week end à consommer des nems confectionnés au milieu des cafards quelques semaines plus tôt dans une baignoire d’un F2 sordide de l’avenue de Choisy.
J’aime bien les traiteurs chinois, j’aime bien les restaus chinois aussi, par contre je n’ai jamais élucidé deux mystères :
- Le premier : qu’on y serve des oranges givrées en dessert : je suis allé en Chine, au Vietnam, je n’y ai jamais vu le commencement d’une orange givrée.
- Le deuxième : qu’on ne trouve pour ainsi dire jamais d’orange givrée ailleurs qu’au restaurant chinois.
Les frères Tang auraient ils verrouillé la filière d’importation de l’orange givrée ?