A Tokyo l'un des trucs les plus compliqués, c’est de sortir du métro : les stations de métro sont de vrais labyrinthes multi-niveau d’où il est difficile de s’extraire. C’est un peu comme si le type qui a conçu la station Châtelet les halles avait conçu toutes les stations de métro ici.
A Tokyo, une fois que l’on est sorti du métro on n’est pas forcement tiré d’affaire pour autant, souvent les stations de métro coupent véritablement le quartier en deux parties étanches, et il peut être difficile de passer d’un coté à l’autre de la voie ferrée.
A Tokyo, les urbanistes n’ont pas passé trop de temps à mettre des panneaux dans les rues. Ca ne les intéresse absolument pas. Parfois on a l’impression d’avoir une piste parce que l’on trouve par hasard un panneau avec un nom qui ressemble à celui de là où l’on veut aller, seulement voilà, en général c’est le nom du quartier, ce qui fait que la rue perpendiculaire et la rue adjacente portent le même nom, comme dans un cauchemar en fait.
A Tokyo, dans les hôtels au petit déjeuner on entend le chant des oiseaux. Visiblement dans ce pays les piafs vendent énormément de disques.
A Tokyo tout ce qu’on peut acheter est au moins emballé trois fois, l’industrie du packaging se porte bien ici. C’est le seul pays que je connaisse ou l’on peut acheter des fraises en barquette individuelle et où le Perrier est conditionné dans des bouteilles de 12 centilitres.
A Tokyo, les chauffeurs de taxi ont tous 150 ans. Cette longévité est un peu paradoxale compte tenu du fait qu’ils fument comme des pompiers et que la nicotine jaunit les jolis napperons qui recouvrent les sièges. Je n’arriverai jamais à me faire au fait que les portes de taxis japonais s’ouvrent toutes seules.
A Tokyo, aujourd’hui il fait 35 degrés.
Tokyo est un vertige.