J’écris ce billet à bord du train qui relie Boston à Washington en passant par New York ce qui tombe plutôt bien car je me rends à New York. Quel que soit le moyen de transport que l’on adopte, il y a quelque chose de magique à arriver à New York. A l'instant où l'on commence à discerner les traits caractéristiques de cette ville, on ressent cette impression étrange, cette excitation unique, sans doute voisine de celle que ressentaient les immigrants à l’approche d’Ellis Island. Il y a quelque chose de magique à se réveiller sans être fatigué le premier matin vers quatre heures puis errer sur Times Square presque désert en attendant l’ouverture du premier Starbucks. New York est un rêve vertical, un aimant d’une polarité attractive à la mienne.