23 avril 2006
7
23
/04
/avril
/2006
15:08
Au cours de ces dernières semaines, j’ai croisé pèle mêle à la mer ou à un coin de rue des Batignolles Benjamin Castaldi et sa petite famille, William Lemergy et Igor Bogdanov (à moins que ça soit Grichka qui non seulement n’est pas facile à reconnaître de son jumeau mais dont le prénom est super difficile à écrire correctement).
Croiser quelqu’un de connu c’est un peu comme rencontrer par hasard une personne perdue de vue (en résumé croiser quelqu’un de connu c’est un peu comme croiser quelqu’un de connu).
Bien qu'à peu près instantané, ce processus donne toujours l’impression de se dérouler au ralenti.
Au premier instant, on a comme une alarme mentale qui clignote pour nous prévenir que cette tête a déjà été aperçue.
Ensuite c'est comme si notre cerveau faisait défiler à toute allure les fiches des gens dont on a mémorisé les traits. Passent alors pèle mêle les visages de tata Lucette, de Madame Muller (prof d’anglais austère de quatrième), du chat Loustic de l’enfance, d’Arlette Chabot, d’Albert Einstein, de Corbier, de Catherine Deneuve, avant que ne s’immobilise la fiche d’Igor Bogdanov ou de Sylvie Grangier, selon qu’on a croisé quelqu’un de connu (un ancien présentateur de temps X) ou quelqu’un de connu (cette fille avec qui on était en classe de sixième).
Ce qui est terrible c’est que le plus souvent, lorsque l’on croise quelqu’un de célèbre, on aurait envie de lui parler mais on ne sait pas trop quoi lui dire.
Ce qui est terrible c'est que parfois lorsque l'on croise quelqu'un que l'on a perdu de vue et dont la route a divergé de la notre, c’est exactement pareil.
Ce qui est magique c'est quand on a l'impression de s’être quitté la veille, ce qui ne s’est pas produit avec Grichka Bogdanov d’ailleurs.
Bien qu'à peu près instantané, ce processus donne toujours l’impression de se dérouler au ralenti.
Ensuite c'est comme si notre cerveau faisait défiler à toute allure les fiches des gens dont on a mémorisé les traits. Passent alors pèle mêle les visages de tata Lucette, de Madame Muller (prof d’anglais austère de quatrième), du chat Loustic de l’enfance, d’Arlette Chabot, d’Albert Einstein, de Corbier, de Catherine Deneuve, avant que ne s’immobilise la fiche d’Igor Bogdanov ou de Sylvie Grangier, selon qu’on a croisé quelqu’un de connu (un ancien présentateur de temps X) ou quelqu’un de connu (cette fille avec qui on était en classe de sixième).
Ce qui est terrible c’est que le plus souvent, lorsque l’on croise quelqu’un de célèbre, on aurait envie de lui parler mais on ne sait pas trop quoi lui dire.
Ce qui est terrible c'est que parfois lorsque l'on croise quelqu'un que l'on a perdu de vue et dont la route a divergé de la notre, c’est exactement pareil.
Ce qui est magique c'est quand on a l'impression de s’être quitté la veille, ce qui ne s’est pas produit avec Grichka Bogdanov d’ailleurs.