23 avril 2006
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Bien qu'à peu près instantané, ce processus donne toujours l’impression de se dérouler au ralenti.
Ensuite c'est comme si notre cerveau faisait défiler à toute allure les fiches des gens dont on a mémorisé les traits. Passent alors pèle mêle les visages de tata Lucette, de Madame Muller (prof d’anglais austère de quatrième), du chat Loustic de l’enfance, d’Arlette Chabot, d’Albert Einstein, de Corbier, de Catherine Deneuve, avant que ne s’immobilise la fiche d’Igor Bogdanov ou de Sylvie Grangier, selon qu’on a croisé quelqu’un de connu (un ancien présentateur de temps X) ou quelqu’un de connu (cette fille avec qui on était en classe de sixième).
Ce qui est terrible c’est que le plus souvent, lorsque l’on croise quelqu’un de célèbre, on aurait envie de lui parler mais on ne sait pas trop quoi lui dire.
Ce qui est terrible c'est que parfois lorsque l'on croise quelqu'un que l'on a perdu de vue et dont la route a divergé de la notre, c’est exactement pareil.
Ce qui est magique c'est quand on a l'impression de s’être quitté la veille, ce qui ne s’est pas produit avec Grichka Bogdanov d’ailleurs.
Nicolas D. 25/04/2006 14:31
antoine 25/04/2006 08:45
Nanaimo 27/04/2006 16:36
antoine 25/04/2006 08:44
Monsieur type 24/04/2006 19:13
Nicolas D. 24/04/2006 10:09