9 novembre 2008
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L’être humain est une machine fascinante tout à la fois complexe et fragile.
Je suis à chaque fois émerveillé de tous les phénomènes qui se mettent en branle dans le corps humain à partir du moment où on a truc qui nous gratte l’oreille pour aboutir en quelques fractions de secondes à prendre la décision de se gratter l’oreille puis contracter les muscles qu’il faut dans l'ordre qu'il faut pour atteindre avec une précision diabolique et sans même y penser le lobe irrité, tout en continuant de regarder le journal télévisé de David Pujadas.
Les phénomènes selon lesquels le corps humain se construit ou se régénère sont tout simplement fascinants et constituent selon moi une merveille d’horlogerie.
Tout aussi fascinante est l’absolue instabilité de tout cela : augmentez ou diminuez la température ambiante d’une petite vingtaine de degrés, et les gestes se font plus gauches, la pensée plus lente. Augmentez la température ambiante d’une petite centaine de degrés et personne n’arrivera plus à se gratter l’oreille devant le journal télévisé de David Pujadas.
Le corps humain arrive le plus souvent à se maintenir dans un équilibre instable mais il arrive qu’un influx nerveux mal aiguillé, un chromosome farceur installe le désordre dans cette mécanique et génère ici ou là un spasme incontrôlé dans le pied, une couleur de cheveux étrange, un cancer généralisé ou un comportement de tueur psychopathe.
Un dérèglement finalement assez anodin bien que très désagréable consiste pour certaines personnes à s’approcher exagérément de vous lorsqu’elles vous parlent.
Je n’ai pour ma part jamais su si ce comportement mystérieux était dû à une altération de la perception de la distance, à la nécessité de compenser une baisse d’audition passagère, à un problème de vertèbres ou au sex-appeal débordant de l’interlocuteur.
The kinky boyz featuring Kia - sexy boy
Je suis à chaque fois émerveillé de tous les phénomènes qui se mettent en branle dans le corps humain à partir du moment où on a truc qui nous gratte l’oreille pour aboutir en quelques fractions de secondes à prendre la décision de se gratter l’oreille puis contracter les muscles qu’il faut dans l'ordre qu'il faut pour atteindre avec une précision diabolique et sans même y penser le lobe irrité, tout en continuant de regarder le journal télévisé de David Pujadas.
Les phénomènes selon lesquels le corps humain se construit ou se régénère sont tout simplement fascinants et constituent selon moi une merveille d’horlogerie.
Tout aussi fascinante est l’absolue instabilité de tout cela : augmentez ou diminuez la température ambiante d’une petite vingtaine de degrés, et les gestes se font plus gauches, la pensée plus lente. Augmentez la température ambiante d’une petite centaine de degrés et personne n’arrivera plus à se gratter l’oreille devant le journal télévisé de David Pujadas.
Le corps humain arrive le plus souvent à se maintenir dans un équilibre instable mais il arrive qu’un influx nerveux mal aiguillé, un chromosome farceur installe le désordre dans cette mécanique et génère ici ou là un spasme incontrôlé dans le pied, une couleur de cheveux étrange, un cancer généralisé ou un comportement de tueur psychopathe.
Un dérèglement finalement assez anodin bien que très désagréable consiste pour certaines personnes à s’approcher exagérément de vous lorsqu’elles vous parlent.
Je n’ai pour ma part jamais su si ce comportement mystérieux était dû à une altération de la perception de la distance, à la nécessité de compenser une baisse d’audition passagère, à un problème de vertèbres ou au sex-appeal débordant de l’interlocuteur.