9 avril 2006
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Avec le printemps, vient le temps des brocantes à tous les coins de rues et notamment aux Batignolles.
Du coup le week-end dernier il y avait brocante aux Batignolles.
La brocante aux Batignolles le dimanche après-midi est une occasion de plus de faire le tour du pâté de maison pour digérer le gigot flageolet de maman.
J’aime bien les brocantes, s’y promener a un coté reposant, on a l’impression que le temps s’est arrêté, que plus rien ne compte, qu’on s’est perdu dans le grenier de sa grand mère.
J’aime bien farfouiner les vieux 45 tours aussi (le correcteur othrographique de word a beau protester de l’absence de ce mot dans le dictionnaire, j’utiliserai ce mot qui n’existe pas si j’en ai envie).
J’aime sentir l’odeur des vieux bouquins posés à coté des baigneurs en celluloide au joues rouges et de cette collection de repose couteau qui tous attendent preneur sur une table de camping bancale.
Par contre j’aime beaucoup moins ces petites échoppes qui tentent de vous vendre des vrais faux meubles antiques qui n’ont de d’ancien que l’apparence ou ces vêtements prétendument surannés, sortis il n’y a pas un mois d’une usine en chine.
J’ai l’impression que la principale occupation du brocanteur moyen consiste à casser la croûte avec les copains sur un fauteuil louis XVI en attendant le pigeon.
Ca a un coté un peu surréaliste des fois, de voir ces gens déjeuner dans un intérieur chargé de bibelots vieillots. Pour un peu on aurait l’impression de déranger quand on demande le prix de cette statuette. D’ailleurs souvent on dérange c’est à peine si on se s’entend pas répondre : écoutez, là je suis en train de déjeuner, je vous escroquerai tout à l’heure d'accord ?
Je n’ai jamais vu un seul prix apparent dans ce genre de manifestation, et c’est précisément ce détail qui aurait tendance à me laisser penser que l’honnêteté n’est pas forcement la principale qualité nécessaire pour réussir dans ce métier…
Published by Nanaimo
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dans
Paris