7 avril 2006
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Des amis à moi ont eu l’inconscience voilà bientôt quatre ans de m’offrir un bonsaï (précisément un ficus urbanis répondant au nom de Bob, ça sonne bien pour un ficus Bob) que je trouve un peu palot en ce moment.
J'ai donc pour lui, depuis quelques temps, un projet de rempotage qui m'a conduit ce matin à embarquer dans le bus 31 mon bonsaï dans les bras pour me rendre dans la boutique d'un spécialiste.
Apres un examen rapide, le bonzologue (je pense que ca doit s'appeler comme ça, en même temps je suis pas complètement sûr) m'annonce d'un air grave quelque chose de très triste : Bob est très faible, il est sur le point de partir faire un grand voyage. Il a absolument besoin d’être soigné et c’est urgent sinon c’est la mort assurée.
Il semble que les voyages au bout du monde (les miens, pas les siens), les arrosages aléatoires et un sérieux besoin d’être rempoté soient sur le point de lui être fatal. Heureusement, comme je suis venu à temps, un bon rempotage, une taille dans les règles de l’art, et un mois de convalescence en serre médicalisée, devraient pouvoir sauver Bob, et tout ça pour à peine 50 euros.
Cette aventure me ramène à une triste réalité , je ne suis pas vraiment doué avec les plantes. Je me rappelle quand j’étais gamin, d’un bouquin qui racontait l’histoire de « Tistou les pouces verts ». Tistou était un môme capable de faire pousser à peu près n’importe quoi juste en le touchant. Moi je suis tout le contraire de Tistou, il m'est à peu près impossible de maintenir en vie le moindre végétal de compagnie, seul Bob a survécu (enfin pour le moment) à cette hécatombe chlorophyllienne.
Mon problème est que je ne sais jamais s’il y a trop d’eau, pas assez d’eau, trop de soleil, pas assez des soleil, trop d’ombre, pas assez d’ombre. Résultat ça me stresse et visiblement ça stresse aussi les plantes qui se mettent à déprimer et périssent à tout coup.
Par exemple cet été on m’a offert un tournesol qui à la fin de sa vie (quelques semaines après qu’on me l’ait offert), ne ressemblait plus à grand-chose, en tout cas pas à un tournesol. C’est dommage car le tournesol est peut être la fleur la plus sympa qui existe.
Pourtant j’ai toujours bien aimé les fleurs. Etant enfant j’avais « mon coin » dans le jardin de la grand-mère. Je me rappelle que j’y faisais pousser des soucis (enfin ma grand-mère faisait pousser des soucis, moi je les arrosais en mettant de l’eau partout). J’adorais aussi planter des pensées sur la tombe de mon grand père (en mettant de la terre partout aussi) .
J’ai toujours trouvé ça terrible les pensées, de pouvoir avoir ou faire pousser une pensée pour le grand père qui prenne la forme d’une fleur qui en plus est jolie.
J'aurais mis des p'tits brins d'bruyère*
Sur ton cœur
Toi qui trouves que pour un garçon
J'aime trop les fleurs
Les fleurs...
* Paroles et musique Alain Souchon
J'ai donc pour lui, depuis quelques temps, un projet de rempotage qui m'a conduit ce matin à embarquer dans le bus 31 mon bonsaï dans les bras pour me rendre dans la boutique d'un spécialiste.
Apres un examen rapide, le bonzologue (je pense que ca doit s'appeler comme ça, en même temps je suis pas complètement sûr) m'annonce d'un air grave quelque chose de très triste : Bob est très faible, il est sur le point de partir faire un grand voyage. Il a absolument besoin d’être soigné et c’est urgent sinon c’est la mort assurée.
Il semble que les voyages au bout du monde (les miens, pas les siens), les arrosages aléatoires et un sérieux besoin d’être rempoté soient sur le point de lui être fatal.
Par exemple cet été on m’a offert un tournesol qui à la fin de sa vie (quelques semaines après qu’on me l’ait offert), ne ressemblait plus à grand-chose, en tout cas pas à un tournesol. C’est dommage car le tournesol est peut être la fleur la plus sympa qui existe.
Pourtant j’ai toujours bien aimé les fleurs. Etant enfant j’avais « mon coin » dans le jardin de la grand-mère. Je me rappelle que j’y faisais pousser des soucis (enfin ma grand-mère faisait pousser des soucis, moi je les arrosais en mettant de l’eau partout). J’adorais aussi planter des pensées sur la tombe de mon grand père (en mettant de la terre partout aussi)
J’ai toujours trouvé ça terrible les pensées, de pouvoir avoir ou faire pousser une pensée pour le grand père qui prenne la forme d’une fleur qui en plus est jolie.
J'aurais mis des p'tits brins d'bruyère*
Sur ton cœur
Toi qui trouves que pour un garçon
J'aime trop les fleurs
Les fleurs...
* Paroles et musique Alain Souchon