J'aime beaucoup cette chanson de Benjamin Biolay.
Bien que l’artiste affirme de jamais s’être rendu a Tokyo il a su capturer l’essence même de cette ruche. Si le Japon est un pays étonnant, Tokyo est encore plus étonnant que le Japon. J’aime bien descendre à l’hôtel Excel dans le quartier de Shibuya, pour la salle du petit dejeuner ou l'on flotte dans le ciel de tokyo (voir photo) et si possible dormir dans une chambre à un étage élevé avec la vue sur ce grand carrefour que traverse Scarlett Johansson sous la pluie dans le film « Lost in translation ». Je pourrais rester le nuit entière le nez collé a la vitre à observer les grappes de fourmis parfois sous des millions de parapluies s’agglutiner sur les trottoirs avant de traverser en même temps dans tous les sens. J’aime bien me promener au milieu de cette foule en ayant un peu l’impression d’être un extra terrestre (il y a très peu d’occidentaux au Japon). Comme hypnotisé, et toujours cette foule, toujours ce bruit , toujours ces néons et cette impression bizarre de croiser dix fois, cent fois, mille fois la même fille.
Au Japon il y a deux types de coupes de cheveux, les cheveux noirs raide, et les cheveux noirs raide vaguement décolorés genre blondasse. Il y a les jeunes fashion / destroy et puis les autres chemises blanches / costumes gris qui bossent leur vie entière dans un grand trust japonais. Il paraît que ce sont les mêmes, juste ils se réveillent un matin et enfilent un costume gris à jamais.
Je veux m’asseoir sur une chaise, à tokyo,
ça prendra le temps qu’il faut.
Je prendrai un aller sans retour, en avion cargo.
* paroles et musique Benjamin Biolay