30 décembre 2005
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19:13
Ce matin je me suis rendu à la poste de l’Avenue de Clichy (il se passe vraiment des trucs incroyables dans ma vie et sur ce blog…). Alors que je débouchais sur l’avenue mon regard a été attiré en l’air par ce qu’il est convenu d’appeler une convergence de pigeons.
La convergence de pigeons est un phénomène voisin de ce que l’on peut observer à l’ouverture d’un cocktail (on parle alors de convergence de pique-assiettes). Ce type de comportement peut aussi être contemplé de façon quotidienne à la station esplanade de la défense sur le ligne 1 du métropolitain à Paris, de bon matin, au moment où les employés de bureau se ruent sur l’exemplaire matinal et gratuit de 20 minutes. Je n'ai pour ma part jamais compris ces gens qui se saisissent de piles entière de ce gratuit journal...Est-ce la peur de manquer ? Est-ce pour être sympa avec les copines qui arrivent plus tard à l’heure ou il n’y a plus de gratuit journal ? Est ce que c’est parce que c’est gratuit donc j’en prends plusieurs ? En tout cas c’est vraiment très rigolo à observer comme phénomène... Un jour que je serai pas trop à la bourre, il faudra que je reste jusqu’à ce moment délicieux où il ne reste plus qu’un seul exemplaire du gratuit journal et une bonne dizaine de prétendants à la conquète de ce graal. Ah oui j’oubliais, dans le cas des employés de bureau le matin à la station esplanade de la défense qui tentent de s'emparer du gratuit journal, on appelle ça une convergence de Jocelynes de la compta..
Or donc il était évident que ce phénomène étrange de convergence de pigeons ne pouvait avoir que deux origines possibles :
1/ Une petite vieille qui donne a bouffer ses restes de pain (piti piti piti)
2/ Un cadavre en décomposition sur l’Avenue de Clichy.
Au fur et à mesure que ma visibilité de la scène s’améliorait du fait de mon rapprochement (je fais des phrases lourdes exprès, car c'est la fin de l’année et tout se doit d’être plus lourd, plus copieux, plus gras…) j’ai rapidement éliminé l’option 2 pour faire le constat navrant que ma première hypothèse était la bonne : devant moi une petite vieille était en train d’attirer tous les pigeons du 17eme (et sans doute aussi ceux du 18eme mais seulement jusqu'aux Abesses car après ça fait un peu loin ou alors il faut prendre par la ligne 2 en changeant à Place de Clichy).
Le pire c’est qu’elle n’était pas en train de fourguer ses restes de pain mais qu’elle avait sans douté claqué une partie de sa maigre retraite pour acheter un sac de graines à pigeon.
Il faut être très très seul pour avoir même l’idée de faire une chose pareille...
Pour moi dans la faune parisienne, le pigeon se classe aux toutes premières places du hit parade des animaux répugnants. Je sais pas moi, si on a des restes de pain et qu'on réfléchit deux minutes on va plutôt le refourguer aux canards du bassin aux canard du jardin des tuileries ou même tiens, au lieu de claquer bêtement une partie de sa maigre retraite dans l’achat de graines à pigeon, on s'offre une entrée au zoo de Vincennes et on va donner à manger aux singes du rocher aux singes sans risquer d'attraper la grippe aviaire. Je suis persuadé que la mutation vers l’homme du virus de la grippe aviaire commencera avec une tite vieille et un pigeon.Peut être même ai-je assisté ce matin à la naissance d’une énorme pandémie planétaire,
Est-ce que quand elle en a fini avec les pigeons elle descend à la cave avec des restes de râpé, ou de fils électriques pour donner à manger au petit millier de rats qui se planque peinard la dessous (piti piti piti) ? Et ensuite en remontant, est ce qu’elle soulève le vieux lino là derrière le frigo pour donner des restes de je sais pas quoi aux cafards (suis pas super calé en régime alimentaire du cafard, désolé, s’il quelqu’un sait il peut laisser un commentaire.)
J’avais quant à moi un projet d’élever des pigeons kamikazes : le pigeon bardé d’explosifs se glisse mine de rien parmi ses congénères au moment ou un tite vieille sort ses restes de pain (piti piti piti) et hop (ou plutôt et boum…) voilà réglés tout à la fois le problème des vieilles qui donnent à manger aux pigeons, celui des pigeons, et dans une certaine mesure celui des retraites et de la sécurité sociale… Seulement voilà un pigeon ne se laisse pas dresser comme ça (en général il oublie le détonateur pour aller se baffrer de vieux pain…) et puis je n’ai jamais obtenu les subventions nécessaires au développement de ce projet…
La convergence de pigeons est un phénomène voisin de ce que l’on peut observer à l’ouverture d’un cocktail (on parle alors de convergence de pique-assiettes). Ce type de comportement peut aussi être contemplé de façon quotidienne à la station esplanade de la défense sur le ligne 1 du métropolitain à Paris, de bon matin, au moment où les employés de bureau se ruent sur l’exemplaire matinal et gratuit de 20 minutes. Je n'ai pour ma part jamais compris ces gens qui se saisissent de piles entière de ce gratuit journal...Est-ce la peur de manquer ? Est-ce pour être sympa avec les copines qui arrivent plus tard à l’heure ou il n’y a plus de gratuit journal ? Est ce que c’est parce que c’est gratuit donc j’en prends plusieurs ? En tout cas c’est vraiment très rigolo à observer comme phénomène... Un jour que je serai pas trop à la bourre, il faudra que je reste jusqu’à ce moment délicieux où il ne reste plus qu’un seul exemplaire du gratuit journal et une bonne dizaine de prétendants à la conquète de ce graal. Ah oui j’oubliais, dans le cas des employés de bureau le matin à la station esplanade de la défense qui tentent de s'emparer du gratuit journal, on appelle ça une convergence de Jocelynes de la compta..
Or donc il était évident que ce phénomène étrange de convergence de pigeons ne pouvait avoir que deux origines possibles :
1/ Une petite vieille qui donne a bouffer ses restes de pain (piti piti piti)
2/ Un cadavre en décomposition sur l’Avenue de Clichy.
Au fur et à mesure que ma visibilité de la scène s’améliorait du fait de mon rapprochement (je fais des phrases lourdes exprès, car c'est la fin de l’année et tout se doit d’être plus lourd, plus copieux, plus gras…) j’ai rapidement éliminé l’option 2 pour faire le constat navrant que ma première hypothèse était la bonne : devant moi une petite vieille était en train d’attirer tous les pigeons du 17eme (et sans doute aussi ceux du 18eme mais seulement jusqu'aux Abesses car après ça fait un peu loin ou alors il faut prendre par la ligne 2 en changeant à Place de Clichy).
Le pire c’est qu’elle n’était pas en train de fourguer ses restes de pain mais qu’elle avait sans douté claqué une partie de sa maigre retraite pour acheter un sac de graines à pigeon.
Il faut être très très seul pour avoir même l’idée de faire une chose pareille...
Pour moi dans la faune parisienne, le pigeon se classe aux toutes premières places du hit parade des animaux répugnants.
Est-ce que quand elle en a fini avec les pigeons elle descend à la cave avec des restes de râpé, ou de fils électriques pour donner à manger au petit millier de rats qui se planque peinard la dessous (piti piti piti) ? Et ensuite en remontant, est ce qu’elle soulève le vieux lino là derrière le frigo pour donner des restes de je sais pas quoi aux cafards (suis pas super calé en régime alimentaire du cafard, désolé, s’il quelqu’un sait il peut laisser un commentaire.)
J’avais quant à moi un projet d’élever des pigeons kamikazes : le pigeon bardé d’explosifs se glisse mine de rien parmi ses congénères au moment ou un tite vieille sort ses restes de pain (piti piti piti) et hop (ou plutôt et boum…) voilà réglés tout à la fois le problème des vieilles qui donnent à manger aux pigeons, celui des pigeons, et dans une certaine mesure celui des retraites et de la sécurité sociale… Seulement voilà un pigeon ne se laisse pas dresser comme ça (en général il oublie le détonateur pour aller se baffrer de vieux pain…) et puis je n’ai jamais obtenu les subventions nécessaires au développement de ce projet…