L’autre jour un peu par hasard, j’ai redécouvert une vieille chanson d’Alain Souchon. Cette vieille Chanson d’Alain Souchon s’appelle « L’amour en fuite ». C’etait dans un théatre a deux pas de chez moi, où se produisait l’ingénue et godiche (enfin c’est elle qui le dit) Sandrine Kiberlain. En fait je connaissais pas trop et je me suis laissé convaincre par l’argument artistique le plus puissant qui puisse exister : le dit théâtre est à dix minutes à pieds de chez moi. Finalement c’était vachement chouette et puis Mademoiselle Kiberlain a eu cette brillante idée de reprendre « l’amour en fuite ». Comme je suis assez monomaniaque comme garçon, depuis lors mon bleu pod tourne à peu près en boucle sur cette song. Il est des chansons comme celle là qui nous animent de l’impression que chaque cellule, chaque atome de notre corps vibre à l’unisson de cette mélodie… En physique, ça s’appelle un phénomène de résonance. En gros quand plein de trucs vibrent à en même temps à la bonne fréquence, ça devient un truc beaucoup plus fort que la somme des vibrations de chaque truc (par exemple une petite armée marche du même pas bien choisi sur un pont et paf le pont s’écroule… ). Ces chansonnettes sont des moments de bonheur absolu ou plus rien n’est grave, comme un lever de soleil sur zabrisky point, comme New York sous la neige, comme un feu de cheminée alors qu’il pleut dehors.
Il a quelques chansons comme ça qui me plongent dans la béatitude la plus profonde.
Dans mon panthéon des ultra chansons, il y a plein de Souchon chansons : " L'amour en fuite" donc, "Port-bail", "Lettre aux dames", "S’asseoir par terre", "Courrier..."
Dans mon panthéon des ultra chansons, il y a beaucoup de morceaux d’Etienne Daho : "Saudade", la sublime "La baie" (faut il dire la sublime « la baie » ou bien la sublime « baie » ??), "Les jalousies", et "Ouverture" qui personnellement me rend tout chose.
Dans mon panthéon des ultra chansons il y a deux trois morceaux absolus comme « unintended » de Muse, « Le Sud » de Nino Ferrer, « Veiller tard » de JJG, « Caravane » de Raphael qui me donne la chair de poule, et aussi « que n’ai-je » de Keren Ann et quelques chansons pures de Benjamin Biolay aussi comme « me voilà bien », « les cerfs volants » ou « meme si tu pars … »
Comme une parfaite playlist qui rythme ma vie et le bruit des mes doigts sur le clavier au moment ou j’écris ces lignes.