Il y a quelque chose d’épuisant dans la dernière semaine avant les vacances. De la fatigue accumulée pendant des mois, et puis ce truc toujours désagréable de voir au fil des semaines les autres partir en vacances en faisant le tour des bureaux le dernier jour.
Quand on était à l’école primaire, la dernière semaine avant les grandes vacances était synonyme de glande organisée. On passait des heures dans la cour de récréation, on avait le droit d’amener des jouets, on s'empifrait de gâteaux, bref on se mettait en roue libre en attendant que cette semaine passe.
Il est amusant de constater que dans les entreprises l’été, l’atmosphère rappelle par moment celle de l’école Paul Langevin à l'aube des grandes vacances.
Bien sur on n’amène pas ses jouets, on ne fait pas de gâteaux mais les récréations à la machine à café durent plus longtemps.
Parfois, le téléphone sonne, c’est en général un collègue rieur qui veut savoir à quelle heure vous allez déjeuner et qui trouve amusant de passer ce coup de fil du bureau du grand chef dont le nom apparaît donc sur votre téléphone (bonne blague d’été qui fait toujours son petit effet).
Je crois qu’on a vraiment besoin de ces palliers de décompression vers une oisiveté estivale reconstructrice.
Au p'tit bonheur - J'veux du soleil