28 mai 2007
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Depuis vendredi soir il pleut dans mon salon. En fait il semble que la toiture en zinc parisienne tellement typique au-dessus de mon appart ait un léger problème d'étanchéité qui fait que quand il pleut beaucoup (et en ce moment il pleut beaucoup) les précipitations dans mon salon atteignent des valeurs très supérieures aux normales saisonnières.
C'est dans ce genre de situation très inconfortable que l'on peut mesurer toute la dureté du monde dans lequel nous vivons.
Tentative 1 : Chercher de l'aide auprès de l'assistance 24/24 de l'assurance, largement vantée dans mon contrat et sur le site internet de l'assureur. "Désolé Monsieur, si l'eau vient du toit qui est une partie commune, il faut vous adresser à l'assurance de l'immeuble via le syndic. Au revoir Monsieur". Echec.
Tentative 2 : Appeler le syndic. D'habitude, le syndic répond au téléphone les lundis, mercredi et vendredi de 10h30 à 11h15 et de 15h à 16h15. Dès lundi à la première heure, je tente donc de joindre la permanence de permanence : "Ne quittez pas nous allons répondre à votre appel". Cet évènement annoncé (nous allons répondre à votre appel) ne se produit pas pendant les vingt longues minutes où je subis, avant de perdre patience, une boucle de dix secondes de « crazy » de Gniarls Barkley, chanson que j'aimais bien jusqu'à ce matin. Mon enquète révèlera plus tard que les employés du syndic profitaient de ce lundi de Pentecôte et n'avaient contrairement aux dires du répondeur, aucune intention de répondre à mon appel. Nouvel échec.
Tentative 3 : Appeler le siège de cette multinationale qui rachète un à un les petits cabinets de syndic. "Je ne peux rien faire pour vous Monsieur il faut appeler votre syndic, au bout d'un moment vous devriez tomber sur l'assistance". Soupir.
Tentative 4 : Déranger le gars du syndic qui s'occupe de l'immeuble sur son portable, il est en vacances en Turquie mais me donne le numéro du plombier qui s'occupe de l'immeuble que nous appelerons Da Silva afin de préserver son anonymat (c'est bizarre de me renvoyer sur un plombier, j'aurais pensé qu'un toitier aurait été plus approproprié). Lueur d'espoir.
Tentative 5 : Déranger le plombier sur son portable : "jé pou pas vounir aujourd'hui, jé pou vounir demain mais pa lou matin ploutot l'après midi mais pas après quatre heurches. Rappoulez demain matin, c'est ma femme qui prenche les rendez-vous". Déception.
Tentative 6 : En désespoir de cause, appeler les pompiers pour les convaincre de mettre une bâche sur le toit en attendant mieux. "Mais Monsieur vous plaisantez, appelez votre syndic ou un couvreur". Honte.
Tentative 7 : Trouver un couvreur dans l'annuaire, n'importe lequel, peu importe le coût. "Ah désolé Monsieur nous on fait pas ça on est des plombiers au revoir Monsieur". C'est bien ce que je pensais les plombiers ne sont pas qualifiés pour ce genre de chose, cela ne me rassure pas. Nouvelle déception.
Tentative 8 : Allez acheter des serpillères, plein de serpillères et s'entraîner à faire la danse du soleil. Lassitude.
C'est dans ce genre de situation très inconfortable que l'on peut mesurer toute la dureté du monde dans lequel nous vivons.
Tentative 1 : Chercher de l'aide auprès de l'assistance 24/24 de l'assurance, largement vantée dans mon contrat et sur le site internet de l'assureur. "Désolé Monsieur, si l'eau vient du toit qui est une partie commune, il faut vous adresser à l'assurance de l'immeuble via le syndic. Au revoir Monsieur". Echec.
Tentative 2 : Appeler le syndic. D'habitude, le syndic répond au téléphone les lundis, mercredi et vendredi de 10h30 à 11h15 et de 15h à 16h15. Dès lundi à la première heure, je tente donc de joindre la permanence de permanence : "Ne quittez pas nous allons répondre à votre appel". Cet évènement annoncé (nous allons répondre à votre appel) ne se produit pas pendant les vingt longues minutes où je subis, avant de perdre patience, une boucle de dix secondes de « crazy » de Gniarls Barkley, chanson que j'aimais bien jusqu'à ce matin. Mon enquète révèlera plus tard que les employés du syndic profitaient de ce lundi de Pentecôte et n'avaient contrairement aux dires du répondeur, aucune intention de répondre à mon appel. Nouvel échec.
Tentative 3 : Appeler le siège de cette multinationale qui rachète un à un les petits cabinets de syndic. "Je ne peux rien faire pour vous Monsieur il faut appeler votre syndic, au bout d'un moment vous devriez tomber sur l'assistance". Soupir.
Tentative 4 : Déranger le gars du syndic qui s'occupe de l'immeuble sur son portable, il est en vacances en Turquie mais me donne le numéro du plombier qui s'occupe de l'immeuble que nous appelerons Da Silva afin de préserver son anonymat (c'est bizarre de me renvoyer sur un plombier, j'aurais pensé qu'un toitier aurait été plus approproprié). Lueur d'espoir.
Tentative 5 : Déranger le plombier sur son portable : "jé pou pas vounir aujourd'hui, jé pou vounir demain mais pa lou matin ploutot l'après midi mais pas après quatre heurches. Rappoulez demain matin, c'est ma femme qui prenche les rendez-vous". Déception.
Tentative 6 : En désespoir de cause, appeler les pompiers pour les convaincre de mettre une bâche sur le toit en attendant mieux. "Mais Monsieur vous plaisantez, appelez votre syndic ou un couvreur". Honte.
Tentative 7 : Trouver un couvreur dans l'annuaire, n'importe lequel, peu importe le coût. "Ah désolé Monsieur nous on fait pas ça on est des plombiers au revoir Monsieur". C'est bien ce que je pensais les plombiers ne sont pas qualifiés pour ce genre de chose, cela ne me rassure pas. Nouvelle déception.
Tentative 8 : Allez acheter des serpillères, plein de serpillères et s'entraîner à faire la danse du soleil. Lassitude.
Nino Ferrer – L'arche de Noé.