23 mai 2007
3
23
/05
/mai
/2007
00:00
On ne sait pas pourquoi mais il y a des jours où l'on accumule les petites défaites sur les choses.
Ca commence au moment du petit-déjeuner quand vous vous apercevez qu'il n'y a plus de beurre et plus de confiture (je n'ai jamais compris pourquoi les plaquettes de beurres et les pots de confiture, bien qu'ayant des contenances très différentes et variables, ont tendance à s'épuiser le même matin).
Plus tard dans le métro vous vous précipitez sur une place assise repérée également quelques secondes plus tôt par un grosse dame qui l'atteindra avant vous et en prendra possession en vous lançant le même sourire que cette petite peste avec qui vous étiez en CE2 qui, pendant les absences de la maitresse, était chargée de marquer au tableau le nom de ceux qui bavardaient au lieu de se concentrer sur la fiche de lecture du jour.
Arrivé au bureau, vous vous engoufrez dans le mauvais ascenseur, celui qui descend, alors que votre bureau se trouve au dixième étage. Un peu plus tard, vous saluez un collègue d'un hochement de tête avant de constater avec horreur que celui ci ne vous a pas vu.
Encore plus tard, dans la soirée, vous prenez un taxi et, comme dans un cauchemard, tous les feux passent au rouge à votre approche.
C'est comme si les objets et les gens s'étaient ligués contre vous dans un espèce de complot mondial.
Il arrive même qu'à la fin d'une journée comme celle là, vous n'ayez pas la moindre idée de chute pour terminer votre billet du jour.
Ca commence au moment du petit-déjeuner quand vous vous apercevez qu'il n'y a plus de beurre et plus de confiture (je n'ai jamais compris pourquoi les plaquettes de beurres et les pots de confiture, bien qu'ayant des contenances très différentes et variables, ont tendance à s'épuiser le même matin).
Plus tard dans le métro vous vous précipitez sur une place assise repérée également quelques secondes plus tôt par un grosse dame qui l'atteindra avant vous et en prendra possession en vous lançant le même sourire que cette petite peste avec qui vous étiez en CE2 qui, pendant les absences de la maitresse, était chargée de marquer au tableau le nom de ceux qui bavardaient au lieu de se concentrer sur la fiche de lecture du jour.
Arrivé au bureau, vous vous engoufrez dans le mauvais ascenseur, celui qui descend, alors que votre bureau se trouve au dixième étage. Un peu plus tard, vous saluez un collègue d'un hochement de tête avant de constater avec horreur que celui ci ne vous a pas vu.
Encore plus tard, dans la soirée, vous prenez un taxi et, comme dans un cauchemard, tous les feux passent au rouge à votre approche.
C'est comme si les objets et les gens s'étaient ligués contre vous dans un espèce de complot mondial.
Il arrive même qu'à la fin d'une journée comme celle là, vous n'ayez pas la moindre idée de chute pour terminer votre billet du jour.
Jacno - Les objets